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samedi 12 janvier 2013
JIM - Détection des microcalcifications mammaires par spectroscopie de réflexion diffuse, un avenir clinique ?
JIM - Détection des microcalcifications mammaires par spectroscopie de réflexion diffuse, un avenir clinique
ACTUALITE MEDICALE |
Détection des microcalcifications mammaires par spectroscopie de réflexion diffuse, un avenir clinique ?
Publié le 08/01/2013 |
Une détection très précoce du cancer du sein pourrait permettre d’en réduire la mortalité, qui a été encore en 2010 de 11 500 décès en France, selon les estimations de l’Inserm. Le dépistage par mammographie permet de déceler la présence de microcalcifications. Mais leur absence dans près de 15 % des échantillons de la biopsie percutanée réalisée en cas d’anomalie conduit alors à une fausse négativité ou une absence de diagnostic. D’où le besoin d’un outil permettant de fournir en temps réel une information sur la présence de microcalcifications lors de la procédure de biopsie percutanée.
Plusieurs techniques spectroscopiques ont été étudiées pour la discrimination des lésions mammaires, mais sans s’intéresser à la présence de microcalcifications dans ces lésions. Un groupe américain a cependant démontré la capacité de la spectroscopie Raman à identifier des microcalcifications dans les échantillons de biopsie mais sa faible sensibilité exige une instrumentation complexe et de longs temps d’acquisition.
Ce groupe fait aujourd’hui l’hypothèse que la spectroscopie de réflexion diffuse pourrait servir à identifier des microcalcifications mammaires en raison de caractéristiques structurelles et chimiques propres à ce tissu. Dans cette technique, une lumière est transmise vers la surface du tissu. Une partie des photons est réfléchie et renvoyée à un détecteur. En mesurant les changements d'intensité de la lumière réfléchie, des modifications relatives de structures spécifiques peuvent être déterminées.
Un algorithme de décision basé sur l’analyse des principaux composants du spectre de diffusion permet de mettre en évidence les variations les plus subtiles. Pour le diagnostic des lésions avec microcalcifications la valeur prédictive positive est de 97 %, la valeur prédictive négative de 88 %, la sensibilité de 67 % et la spécificité de 99 %. La précision diagnostique globale pour tous les groupes est évaluée à 77 %, et ces données apparaissent robustes.
Dominique Monnier
Soares JS et coll. : Diagnostic power of diffuse reflectance spectroscopy for targeted detection of breast lesions with microcalcifications. Proc Natl Acad Sci U S A. 2012 ; publication avancée en ligne le 24 décembre. doi/10.1073/pnas.1215473110.?
Plusieurs techniques spectroscopiques ont été étudiées pour la discrimination des lésions mammaires, mais sans s’intéresser à la présence de microcalcifications dans ces lésions. Un groupe américain a cependant démontré la capacité de la spectroscopie Raman à identifier des microcalcifications dans les échantillons de biopsie mais sa faible sensibilité exige une instrumentation complexe et de longs temps d’acquisition.
Ce groupe fait aujourd’hui l’hypothèse que la spectroscopie de réflexion diffuse pourrait servir à identifier des microcalcifications mammaires en raison de caractéristiques structurelles et chimiques propres à ce tissu. Dans cette technique, une lumière est transmise vers la surface du tissu. Une partie des photons est réfléchie et renvoyée à un détecteur. En mesurant les changements d'intensité de la lumière réfléchie, des modifications relatives de structures spécifiques peuvent être déterminées.
Etude sur prélèvements de biopsie stéréotaxique
Les chercheurs étudient la possibilité d'utiliser cette spectroscopie pour l'identification des microcalcifications dans les tissus de biopsies stéréotaxiques fraîchement excisés (dans les 30 mn) chez 23 femmes de 39 à 78 ans. Cette étude clinique ex vivo utilise des fibres optiques et une longueur d’onde dans l’UV-visible. Au total 203 sites de biopsie sont analysés. Les spectres Raman sont effectués en parallèle à la spectroscopie de réflexion diffuse et les sites d’acquisition des spectres sont marqués de façon à être examinés par un pathologiste. L’examen radiographique plus histopathologique classe les 203 sites mammaires en 3 groupes, normaux (90), lésions exemptes de microcalcifications (56) et avec microcalcifications (57). Le diagnostic histopathologique retrouvait un tissu normal (91), des changements fibrokystiques (98), un fibroadénome (2), un carcinome ductal in situ (4), et un carcinome canalaire infiltrant (8).Un algorithme de décision basé sur l’analyse des principaux composants du spectre de diffusion permet de mettre en évidence les variations les plus subtiles. Pour le diagnostic des lésions avec microcalcifications la valeur prédictive positive est de 97 %, la valeur prédictive négative de 88 %, la sensibilité de 67 % et la spécificité de 99 %. La précision diagnostique globale pour tous les groupes est évaluée à 77 %, et ces données apparaissent robustes.
Une excellente valeur prédictive positive
Ces résultats indiquent que la spectroscopie de réflexion diffuse a des capacités diagnostiques tout à fait intéressantes pour la détection de lésions mammaires avec microcalcifications et pourrait être utilisée comme appoint à la biopsie stéréotaxique, notamment en raison de son excellente valeur prédictive positive. Il est important de noter que la performance de l’algorithme de décision est comparable à celle dérivée des spectres Raman correspondants et l'intensité beaucoup plus élevée du signal de réflexion permet la détection des lésions ciblées dans un temps d'acquisition spectral beaucoup plus court. Les auteurs attribuent le pouvoir de la technique utilisée à sa détection de protéines associées aux dépôts calciques, en particulier élastine, desmosine et isodesmosine.Dominique Monnier
Soares JS et coll. : Diagnostic power of diffuse reflectance spectroscopy for targeted detection of breast lesions with microcalcifications. Proc Natl Acad Sci U S A. 2012 ; publication avancée en ligne le 24 décembre. doi/10.1073/pnas.1215473110.?
vendredi 11 janvier 2013
UN MYTHE CAPRICORNE… JANUS COMME JANVIER
(06 - MYTHES, LEGENDES, TRADITIONS ET SYMBOLISME) par sylvietribut le 09-01-2013
Vers la fin du IIIe millénaire avant Jésus-Christ, des peuplades venues du Nord ou de l’Est ont envahi une grande partie du continent européen. Ce sont eux les fameux peuples « indo-européens ». Ils partageaient une vision tripartite du monde, comme on le trouve en Inde avec les gunas : Satvas, Rajas et Tamas, recouvrant à peu près les mêmes fonctions. Les premiers sont les brahmanes, les seconds sont les guerriers et les troisièmes, les marchands. Tout est lu à travers une classification liée à Mars, Jupiter et… Quirinus.
La première fonction renvoie, dans la hiérarchie, à la loi, à la souveraineté magique et juridique qui fait évidemment penser à Jupiter ; la seconde parle de force physique, d’activité guerrière, sous la protection de Mars ; et la troisième est la « richesse tranquille et féconde », celle de Quirinus. On est tenté d’associer la fonction de Quirinus, superposé à Janus, à l’arrivée de Saturne dans le Latium. N’est-ce pas lui qui apporte l’abondance, la richesse, l’agriculture, l’Age d’or, ou les trouve-t-il là où il est accueilli ? Ou bien encore, y a-t-il superposition des deux personnages, Saturne et Janus au double visage ?
Janus au double visage – Musée du Vatican
Janus est associé à la paix, à la tranquillité, à l’abondance. Mais Saturne est également considéré comme le dieu de la paix. L’agriculture est également liée à Saturne sous sa forme d’Ops. Janus est, quant à lui, le dieu des grains, alors que Saturne était celui des semences. Voilà une analogie de plus. Si on songe que janvier vient directement de Janus et que janvier est aussi le mois du Capricorne, gouverné par Saturne, la tentation est forte de les rapprocher.
Par ailleurs, selon l’exigence de la reine Medb des Celtes, « tout candidat à la royauté suprême d’Irlande devait être un homme « sans jalousie, sans peur, sans avarice », magnanime dans son pouvoir, brave au combat, généreux de son bien… Nous tenons la preuve que les druides eux aussi avait reconnu dans les âmes la même architecture que dans les royaumes ». Ainsi, nous retrouvons bien les vertus exigées des trois dieux : magnanimité de Jupiter dans son pouvoir, bravoure de Mars au combat, générosité de Janus, ou de Saturne, lui qu’on taxe si facilement d’avarice.
Mais qui est donc Janus-Quirinus ? Il pourrait s’agir soit d’un « Romulus divinisé », soit d’un dieu sabin introduit par Titus Tatius avec d’autres divinités de troisième fonction, liée à la masse, à la plèbe, éloignée de la guerre, associée à l’abondance et à la richesse. Cette abondance, ne nous en parle-t-on pas déjà à propos de Saturne exilé et reçu par Janus-Quirinus dans ses terres ?
Janus le gardien des portes détenteur des clefs
Janus était l’un des plus anciens dieux romains, fêté le premier jour du premier mois. Janus était le dieu des commencements. C’était le gardien des portes. Son nom vient en effet de « janua » qui signifie « porte ». Ses temples avaient d’ailleurs deux entrées, parfois quatre, fermées en temps de paix, mais ouvertes en temps de guerre, c’est-à-dire très souvent. Sous l’appellation de Quirinus, il était le détenteur des clefs, de la baguette du porteur, ouvrant et fermant les portes de l’année. Peut-être donc était-il lui aussi associé à l’écoulement du temps, un temps réglé avec rigueur… des Saturnales ne passe-t-on pas au jour de l’an…
De même Janus gouvernait les calendes de tous les mois de l’année, « douze autels correspondant aux douze mois lui étaient consacrés ». Dans cette activité, il était associé à Junon. Les deux divinités participaient conjointement à la transmission d’un mois à l’autre. En d’autres termes, à l’heureuse naissance de la Nouvelle Lune.
Janus était représenté tenant de la main gauche une clef et, de la main droite, une verge, pour mieux marquer qu’il était le gardien des portes et qu’il présidait aux chemins. Sur ses statues souvent on remarque sur la main droite le nombre 300 et sur la gauche, celui de 65, pour exprimer la mesure de l’année. C’est lui qu’on invoqué le premier lorsqu’on faisait un sacrifice à quelque autre dieu.
C’est Ovide qui nous parle de Janus au double visage, peut-être parce qu’il exerçait son pouvoir sur le ciel, sur la mer, comme sur la terre. Il était aussi ancien que le monde. Tout s’ouvrait ou se fermait selon sa volonté. Lui seul gouvernait la vaste étendue de l’univers. Il présidait aux portes du ciel et les gardait de concert avec les heures. Il observait en même temps l’Orient et l’Occident. Macrobe quant à lui soutient que Janus était supérieur à tous les autres dieux et l’appelait : « deus deorum » qu’on peut traduire par « dieu des dieux ». Sur le revers de ses médailles figurait d’ailleurs un navire, ou parfois, plus simplement, une proue, en mémoire de l’arrivée de Saturne en Italie sur un vaisseau.
Il existait plusieurs temples de Janus à Rome : les uns dédiés à Janus Bifrons et les autres à Janus Quadrifrons. Au-delà de la porte du Janicule, en dehors des murs de Rome, on avait élevé douze autels à Janus, un pour chaque mois de l’année. On affirme d’ailleurs que Janus bâtit une ville qu’il appela de son nom, à savoir Janicule.
Gianicolo le balcon de Rome
Le Janicule, « Ianiculum » en latin et « Gianicolo » en italien, est situé sur la rive droite du Tibre, au sud de la cité du Vatican. Il est considéré comme la huitième colline de Rome. On appelle Rome la ville des sept collines. Il faut dire que sa hauteur maximale est de 146 mètres. Le nom de la colline proviendrait, selon la tradition du dieu Janus, qui aurait fondé en ce lieu un centre habité. Le culte de ce dieu romain était bien présent sur cette colline. Dans la réalité, la relation entre cette divinité et le lieu semble seulement marquée par l’existence d’un « sacellum » dédié au fils Fons ou Fontus. Par contre, était bien présente un petit centre habité « Pagus Ianiculensis » situé aux pieds de la colline dans les zones de Trastevere, aujourd’hui correspondant à la place Mastai.
Temple de Janus à Autun – Saône-et-Loire
En France, c’est à Autun, en Saône-et-Loire que l’on trouve un temple de Janus d’époque gallo-romaine dans le meilleur état de conservation possible. Cependant, on doute que ce temple ait vraiment été dédié à ce dieu précisément.
Quant aux « Janides », c’étaient des devins romains, descendants du dieu au double visage et qui prédisaient à travers les peaux des victimes sacrifiées… Une histoire de peau bien en rapport avec le monde de Saturne… mais aussi de divination…
Sylvie Tribut Astrologue » Blog Archive » NOUVELLE LUNE DU 11 JANVIER 2013
Sylvie Tribut Astrologue » Blog Archive » NOUVELLE LUNE DU 11 JANVIER 2013
Rambouillet, le 10 janvier 2013
NOUVELLE LUNE DU 11 JANVIER 2013
(4.0 - LA NOUVELLE LUNE) par sylvietribut le 11-01-2013
Voici une nouvelle Lune totalement surprenante. En effet, elle s’inscrit dans un contexte tout à fait saturnien puisqu’en Capricorne, avec outre la conjonction Soleil/Lune on trouve trois autres planètes, et non des moindres : Mercure, Maître de l’Ascendant Vierge de cette lunaison, qui arrive en conjonction de cette Nouvelle Lune, mais également Vénus et Pluton.
Lunaison du 11 janvier 2013 – 20 h 45 (TU 19 h 45) – PARIS
Si Saturne et le Capricorne évoque l’austérité, cet amas planétaire en Capricorne occupe la Maison V de la lunaison, une Maison tout à fait heureuse, joyeuse même et dilettante, bien en analogie avec le signe du Lion, et donc en totale contradiction avec le laborieux Capricorne. Est-ce à dire qu’il pourrait y avoir une lueur d’expansion sur le plan de l’activité ? Une reprise de l’activité ? Une nouvelle donne en matière de travail ? Ou bien faut-il lire « le travail dans la joie et la bonne humeur », dans une créativité renouvelée.
Comme je l’écrivais dans ma chronique sur l’entrée de Saturne en Scorpion, je pensais que l’échange de domicile entre Saturne et Pluton serait un facteur de rééquilibrage des structures et de reconstruction de l’activité professionnelle.
Cette Nouvelle Lune pourrait bien constituer le point de départ d’une reprise. En effet, Saturne Maître du Capricorne occupe le Scorpion dont le Maître est Pluton, pendant que Pluton se trouve en Capricorne sous l’influence de Saturne, les deux astres sont en sextils l’un de l’autre pour une période qui ira bien au-delà de la présente lunaison.
Mercure, qui vient activer par conjonction cette Nouvelle Lune, gouverne, outre l’Ascendant de la lunaison mais également sa Maison II, en rapport avec l’aspect financier des choses. Mercure est également second Maître du Milieu du Ciel de la Nouvelle Lune. Il s’agirait donc d’une expansion ou d’une reprise économique. La Nouvelle Lune se trouve d’ailleurs au trigone du Milieu du Ciel du thème de lunaison.
Jupiter en exil en Gémeaux
Une bonne nouvelle ne venant souvent jamais seule, c’est Jupiter qui culmine au Milieu du Ciel de ce thème, même si sa position d’exilé en Gémeaux et en rétrogradation, n’est pas le summum, c’est quand même Jupiter qui culmine, comment ne pas y voir une forme d’optimisme et d’expansion, s’ajoutant à l’importance de la Maison V du thème. En rétrogradation, Jupiter revient vers le sextil d’Uranus qui sera toujours présent dans la prochaine lunaison. Quant à Uranus, il gouverne la Maison VI, Maison en rapport avec le monde du travail. Voici une nouvelle probabilité d’expansion ou de reprise de l’activité.
Enfin, Mars, symbole de dynamisme ainsi que d’activité, occupe déjà le 13e degré du Verseau, c’est-à-dire se séparant largement du carré très restrictif et démoralisant qu’il formait avec Saturne et qui nous a accompagnés depuis l’entrée de Mars en Verseau le 27 décembre 2012 et en Maison VI, où nous apprenions de nouvelles fermetures d’entreprises, de nouveaux licenciements. Ne nous emballons pas car passeront en Verseau, et donc aussi dans ce carré à Saturne, Mercure, le Soleil ainsi que Vénus. Vivement que tout ce petit monde se retrouve en Poissons, au sextil de Pluton et au trigone de Saturne cette fois.
On a l’impression que d’un côté Saturne épaule Pluton, pendant que Jupiter calme les incohérences d’Uranus. Car n’oublions pas que l’aspect qui a déstabilisé nos économies européennes c’est le carré Uranus/Pluton dont nous ne verrons la fin qu’en 2016, que de lunaisons en perspective où nous verrons ce carré à l’œuvre.
Rambouillet, le 10 janvier 2013
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