L’entonnoir, concept clé de l’astrocyclologie
Par Jacques Halbronn
Nous avons défini une zone à risque au fur et à mesure que Sature se
sépare de sa conjonction avec une des 4 étoiles fixes royales. Il n’est
pas question de fixer un seuil, à tel degré du zodiaque, l’important
tient à la détermination d’une tendance forte et qui va s’amplifiant. A
l’inverse, au sortir de cette zone à risque, de nouvelles solutions
vont apparaitre à mesure que Sature se rapproche, applique en direction
de l’une des 4 susdites étoiles.
Pour simplifier la lecture de notre
schéma, il suffira de dire qu chaque degré passé par Saturne correspond
à un mois environ. Cela facilite singulièrement la lecture. En effet,
si saturne met 28 ans environ pour faire le tour du Zodiaque, cela
signifie qu’il lui faut un mois pour couvrir un degré (sur 360°). Cela
n’est pas sans évoquer les directions astrologiques qui font
correspondre des degrés avec des durées. (Primaires, secondaires,
secondaires) si ce n’est qu’ici cela correspond à une réalité
astronomique et non à une convention, à une correspondance de temps.
On s’intéressera donc tout particulièrement aux entrées et aux sorties
par rapport à ce « triangle des Bermudes » qu’est la période de «
disruption » (disjonction planéte/étoile), soit grosso modo un tiers du
cycle de Saturne de 7 ans. (cf. nos précédents textes sur ce sujet sur
le blog nofim)
Si l’on examine astrocycliquement, les deux grandes
crises qui sont séparées par 80 ans, on note qu’en Octobre 1929,
Saturne était à 25° sagittaire et en fin 2008 à 21°° Vierge.
Inversement, la « sortie « de Saturne de ce « triangle », sans qu’il
soit nécessaire d’autrement préciser quand cela a lieu, est également
tout à fait utile.
En quoi consiste ces crises de fin de période
conjonctionnelle sachant que cette période est marquée par un temps
ascendant avant la conjonction et un temps descendant après la
conjonction (en analogie avec le solstice d’Eté)? Il ne s’agit pas en
effet de parler de « crise » sans autre précision comme c’est encore
trop souvent le cas car comment reconnaitre une crise avant qu’elle n’en
devienne une si on ne sait pas à quoi elle ressemble et vice versa pour
la « sortie » du triangle ?
Nous dirons que la phase
conjonctionnelle de 56 mois (donc d’environ 60°) et marquée par une
systémique, une synergie, de plus en plus puissante et sophistiquée, qui
exige une très grande maîtrise des facteurs et des indicateurs, donc
énormément de vigilance, de « vista ». Il n’y a qu’un très petit nombre
d’acteurs qui sont capables de mener à bien de telles performances et
ces acteurs sont dépendants de la qualité du signal conjonctionnel. Si
celui-ci s’estompe avec l’éloignement croissant de Saturne par rapport à
sa « source » stellaire, des dysfonctionnements ne manqueront pas de
devoir s’observer et peu à peu, l’on basculera vers une régression, à
savoir un certain protectionnisme qui n’exige pas les mêmes talents et
qui conduit inexorablement à une déstructuration de la dynamique
globale à grande échelle. Inversement, lorsque Saturne commence à capter
le prochain signal stellaire, s’observe un frémissement, c'est-à-dire
que l’on commence à débloquer, à désenclaver les situations et à trouver
des issues, des solutions, ce qui exige de changer sa perception des
données. Croire que les données ne se prétent qu’à une seule lecture est
un grossier contresens que ne manque notamment pas de commettre un
Christian Moysan.
Bien entendu, même si astronomiquement, l’on peut
projeter notre cycle de sept ans à des décennies à l’avance mais cela
n’est que d’une utilité rélative car il manquerait le contexte qui ne se
connait qu’à l’approche de la configuration.
Comme l’écrit Yves
Lenoble : « Reste que la prévision fine n’est pas dans le thème astral
mais dans sa confrontation avec d’autres informations d’ordre
sociologique. C’est là que l’astrologue se doit de bien connaitre la vie
politique française » -« Le XXIe siècle a commencé en 1993 » in revue
« Trois Sept Onze « n°32 Décembre 2003)
Il y a là en fait un
certain dilemme car la connaissance du contexte est en effet en mesure
de seconder singulièremet l’astrologue. Il y a donc un juste milieu à
trouver car il est clair que l’astrologue qui intervient trop tard
n’apporte qu’une dimension explicative, a posteriori et l’on peut dans
biend des cas penser que l’astrologie dont il se sert n’a que fort de
peu de valeur en soi et qu’elle fait bonne figure uniquement du fait de
la connaissance du contexte. C’est pourquoi, il convient de disposer au
moins d’un schéma préétabli et qui ne change pas au vu du dit contexte
lequel ne devrait concerner que le « signifié « et non le « signifiant
». Traduisons de ce jargon linguistique, que le schéma de base doit
être établi une bonne fois pour toutes mais que sa lecture peut et doit
être contextualisée. Or, dans bien des cas, à de rares exceptions près,
le modèle astrologique est à géométrie variable au stade même du «
signifiant », c'est-à-dire du schéma et pas seulement à celui du «
signifié », son interprétation. Autrement dit, actuellement, le
signifiant astrologique fait suite au signifié contextuel au lieu de le
précéder et de le sous-tendre. C’est ce que nous appelons un signifiant
astrologique imprévisible. Qu’est-ce à dire que l’on ignore quelle
configuration astronomique l’astrologue va mettre en avant parmi toutes
celles dont il dispose virtuellement, quel cycle parmi les centaines
qu’il peut mobiliser. Donc sur cette question du contexte, nous dirons
oui à condition que le schéma de base reste inchangé. Le problème,
c’est que certains dispositifs dont se servent les astrologues comme le
thème astral sont par eux –même protéiformes et donc ne sauraient
tenir lieu de signifiant viable et fiable.
Si l’on prend le cas du
thème natal –auquel Lenoble fait référence dans le texte cité plus haut-
on ne peut sérieusement soutenir qu’il existe en dehors du contexte.
C’est un signifiant « mou » qui ne saurait faire l’affaire et qui
n’existe d’ailleurs par le signifié qu’on veut bien lui assigner !,.
Claire Santagostini écrivait : « Dans la pratique astrologique, les
astrologues, une fois leur étude faite, ont bien des moyens d’arriver à
une extrême précision de l’heure de naissance, en particulier en
interrogeant le sujet étudié sur un point ou sur un autre, selon le cas,
point particulier qui leur permet d’opérer la rectification nécessaire
«
Depuis des décennies, nous luttons contre tout ce qui a trait au
thème astral (cf. Clefs pour l’Astrologie, Ed Seghers 1976) et cela
vaut aussi pour les transits (que Lenoble pratique parallèlement aux «
cycles »)
(cf. « Cycles et transits » in Revue Trois Sept Onze in « Astrologie et Prévisions « Octobre 2007)
Contrairement à ce que pensent encore tant d’astrologues, on n’a
nullement besoin de connaitre le thème natal pour déterminer si telle
personne sera ou non, ou plus ou moins, affectée par une configuration
astrale en un instant T, ce qui donne lieu à la technique des transits
en aspect avec le « radix ». Ce qui permet de savoir comment une
personne sera affectée par un cycle planétaire n’est pas fourni par le
thème mais par l’étude du C.V. de la personne, c'est-à-dire ses dates.
Et le moment de la naissance n’est pas une date pertinente. (cf. notre
étude sur l’astrologie en entreprise, sur le blog nofim). Nous avons
relu récemment les cours de Claire Santagostini dans lesquels elle
accorde une grande importance au fait que la personne soit un homme ou
une femme, un garçon ou une fille (Initiation à l’astrologie globale qui
reprend ses cours de 53-54, Ed Traditionnelles) et qui propose
d’interpréter le thème à partir de cette information. Elle ajoutait : «
Une grande somme de connaissances astrologiques peut aboutir à un
grand
embarras quand il s’agit de faire une interprétation juste «
Il nous faut aussi signaler que pour l’astrocyclogie, les planètes
au-delà de Saturne n’ont pas voix au chapitre. Dans le même article,
Lenoble écrit (pp. 82 et seq) : « Les cycles les plus lents concernent
l’astrologie mondiale (/) A une époque où l’astrologie individuelle se
développait de plus en plus, Ptolémée rappelait la suprématie de
l’Astrologie Mondiale, les pronostics individuels devant nécessairement
être subordonné aux pronostics collectifs. Evoquons à ce sujet le cycle
Uranus-Pluton » Or, il est évident que la Tétrabible ne connaissait ni
Uranus ni Pluton et que pour l’astrologie antique, les planètes « lentes
» étaient bel et bien Jupiter et Saturne, comme le rappelle Pepita
Sanchis (« Les conjonctions Jupiter et Saturne », in Trois Sept Onze,
n° 48 Décembre 2007 et 49)
« Puisque Jupiter et Saturne sont des
planètes du septénaire classique, visibles à l’œil nu et dont le cycle a
une durée inférieure à la moyenne de vie humaine, ces deux planètes
sont probablement les plus importantes au niveau social. Les planètes
qui ne sont pas visibles sont plus importants pour l’espèce que pour
l’individu ». D’ailleurs la théorie des Ages s’arrête à Saturne comme
le note André Barbault(Les 4 Eléments
p. 37 Ed. Traditionnelles) :
» De la Lune, astre le plus proche et le plus rapide à Saturne astre le
plus lointain et le plus lent ainsi s’échelonne le parcours de
l’existence entre l’enfance et la vieillesse, à travers les diverses
étapes planétaires vécues comme une double traversée ascendante et
descendante des 4 Eléments »
Laissons la parole à un chercheur
quelque peu méconnu, Guy Fradin (in collectif « Jupiter-Saturne », reed
Ed Traditionnelles, 1980) sur la vanité de dresser des thèmes à tout
bout de champ :
.
« Quand bien même l’instant de la
conjonction aurait été déterminé avec la dernière précision, est-il
raisonnable de penser que le flux astral ait attendu cet instant pour
s’écouler et a-t-on jamais vu des manifestations naturelles se produire à
la seconde, à la minute ou même à l’heure assignée par la théorie ? (…)
La recherche de cet instant est vaine comme est illusoire le thème
érigé d’après lui (..) La vérité est que la nature se rit des
injonctions des calculateurs/ Elle procédé par graduations insensibles
tout aussi indiscernables que les passages d’un des règnes à l’autre (…)
On saura d’après cela comment apprécier les pronostic tirés du thème
des conjonctions de Saturne avec Jupiter ou n’importe quoi d’autre et
s’il faut, comme je le propose, les mettre avec les retours solaires,
les ingrés, les directions primaires etc. au rang des inventions
malheureuses de l’Astrologie décadente » .
Nous pensons que
l’astrologie de demain sera une astrologie des flux et non plus une
astrologie ponctuelle. Certains nous disent carrément que ce ne sera
plus de l’astrologie. En tout cas, il est vrai que cela demandera
d’autres qualifications et d’autres outils.
JHB
02. 10 13
Par Jacques Halbronn
Nous avons défini une zone à risque au fur et à mesure que Sature se sépare de sa conjonction avec une des 4 étoiles fixes royales. Il n’est pas question de fixer un seuil, à tel degré du zodiaque, l’important tient à la détermination d’une tendance forte et qui va s’amplifiant. A l’inverse, au sortir de cette zone à risque, de nouvelles solutions vont apparaitre à mesure que Sature se rapproche, applique en direction de l’une des 4 susdites étoiles.
Pour simplifier la lecture de notre schéma, il suffira de dire qu chaque degré passé par Saturne correspond à un mois environ. Cela facilite singulièrement la lecture. En effet, si saturne met 28 ans environ pour faire le tour du Zodiaque, cela signifie qu’il lui faut un mois pour couvrir un degré (sur 360°). Cela n’est pas sans évoquer les directions astrologiques qui font correspondre des degrés avec des durées. (Primaires, secondaires, secondaires) si ce n’est qu’ici cela correspond à une réalité astronomique et non à une convention, à une correspondance de temps.
On s’intéressera donc tout particulièrement aux entrées et aux sorties par rapport à ce « triangle des Bermudes » qu’est la période de « disruption » (disjonction planéte/étoile), soit grosso modo un tiers du cycle de Saturne de 7 ans. (cf. nos précédents textes sur ce sujet sur le blog nofim)
Si l’on examine astrocycliquement, les deux grandes crises qui sont séparées par 80 ans, on note qu’en Octobre 1929, Saturne était à 25° sagittaire et en fin 2008 à 21°° Vierge. Inversement, la « sortie « de Saturne de ce « triangle », sans qu’il soit nécessaire d’autrement préciser quand cela a lieu, est également tout à fait utile.
En quoi consiste ces crises de fin de période conjonctionnelle sachant que cette période est marquée par un temps ascendant avant la conjonction et un temps descendant après la conjonction (en analogie avec le solstice d’Eté)? Il ne s’agit pas en effet de parler de « crise » sans autre précision comme c’est encore trop souvent le cas car comment reconnaitre une crise avant qu’elle n’en devienne une si on ne sait pas à quoi elle ressemble et vice versa pour la « sortie » du triangle ?
Nous dirons que la phase conjonctionnelle de 56 mois (donc d’environ 60°) et marquée par une systémique, une synergie, de plus en plus puissante et sophistiquée, qui exige une très grande maîtrise des facteurs et des indicateurs, donc énormément de vigilance, de « vista ». Il n’y a qu’un très petit nombre d’acteurs qui sont capables de mener à bien de telles performances et ces acteurs sont dépendants de la qualité du signal conjonctionnel. Si celui-ci s’estompe avec l’éloignement croissant de Saturne par rapport à sa « source » stellaire, des dysfonctionnements ne manqueront pas de devoir s’observer et peu à peu, l’on basculera vers une régression, à savoir un certain protectionnisme qui n’exige pas les mêmes talents et qui conduit inexorablement à une déstructuration de la dynamique globale à grande échelle. Inversement, lorsque Saturne commence à capter le prochain signal stellaire, s’observe un frémissement, c'est-à-dire que l’on commence à débloquer, à désenclaver les situations et à trouver des issues, des solutions, ce qui exige de changer sa perception des données. Croire que les données ne se prétent qu’à une seule lecture est un grossier contresens que ne manque notamment pas de commettre un Christian Moysan.
Bien entendu, même si astronomiquement, l’on peut projeter notre cycle de sept ans à des décennies à l’avance mais cela n’est que d’une utilité rélative car il manquerait le contexte qui ne se connait qu’à l’approche de la configuration.
Comme l’écrit Yves Lenoble : « Reste que la prévision fine n’est pas dans le thème astral mais dans sa confrontation avec d’autres informations d’ordre sociologique. C’est là que l’astrologue se doit de bien connaitre la vie politique française » -« Le XXIe siècle a commencé en 1993 » in revue « Trois Sept Onze « n°32 Décembre 2003)
Il y a là en fait un certain dilemme car la connaissance du contexte est en effet en mesure de seconder singulièremet l’astrologue. Il y a donc un juste milieu à trouver car il est clair que l’astrologue qui intervient trop tard n’apporte qu’une dimension explicative, a posteriori et l’on peut dans biend des cas penser que l’astrologie dont il se sert n’a que fort de peu de valeur en soi et qu’elle fait bonne figure uniquement du fait de la connaissance du contexte. C’est pourquoi, il convient de disposer au moins d’un schéma préétabli et qui ne change pas au vu du dit contexte lequel ne devrait concerner que le « signifié « et non le « signifiant ». Traduisons de ce jargon linguistique, que le schéma de base doit être établi une bonne fois pour toutes mais que sa lecture peut et doit être contextualisée. Or, dans bien des cas, à de rares exceptions près, le modèle astrologique est à géométrie variable au stade même du « signifiant », c'est-à-dire du schéma et pas seulement à celui du « signifié », son interprétation. Autrement dit, actuellement, le signifiant astrologique fait suite au signifié contextuel au lieu de le précéder et de le sous-tendre. C’est ce que nous appelons un signifiant astrologique imprévisible. Qu’est-ce à dire que l’on ignore quelle configuration astronomique l’astrologue va mettre en avant parmi toutes celles dont il dispose virtuellement, quel cycle parmi les centaines qu’il peut mobiliser. Donc sur cette question du contexte, nous dirons oui à condition que le schéma de base reste inchangé. Le problème, c’est que certains dispositifs dont se servent les astrologues comme le thème astral sont par eux –même protéiformes et donc ne sauraient tenir lieu de signifiant viable et fiable.
Si l’on prend le cas du thème natal –auquel Lenoble fait référence dans le texte cité plus haut- on ne peut sérieusement soutenir qu’il existe en dehors du contexte. C’est un signifiant « mou » qui ne saurait faire l’affaire et qui n’existe d’ailleurs par le signifié qu’on veut bien lui assigner !,. Claire Santagostini écrivait : « Dans la pratique astrologique, les astrologues, une fois leur étude faite, ont bien des moyens d’arriver à une extrême précision de l’heure de naissance, en particulier en interrogeant le sujet étudié sur un point ou sur un autre, selon le cas, point particulier qui leur permet d’opérer la rectification nécessaire «
Depuis des décennies, nous luttons contre tout ce qui a trait au thème astral (cf. Clefs pour l’Astrologie, Ed Seghers 1976) et cela vaut aussi pour les transits (que Lenoble pratique parallèlement aux « cycles »)
(cf. « Cycles et transits » in Revue Trois Sept Onze in « Astrologie et Prévisions « Octobre 2007)
Contrairement à ce que pensent encore tant d’astrologues, on n’a nullement besoin de connaitre le thème natal pour déterminer si telle personne sera ou non, ou plus ou moins, affectée par une configuration astrale en un instant T, ce qui donne lieu à la technique des transits en aspect avec le « radix ». Ce qui permet de savoir comment une personne sera affectée par un cycle planétaire n’est pas fourni par le thème mais par l’étude du C.V. de la personne, c'est-à-dire ses dates. Et le moment de la naissance n’est pas une date pertinente. (cf. notre étude sur l’astrologie en entreprise, sur le blog nofim). Nous avons relu récemment les cours de Claire Santagostini dans lesquels elle accorde une grande importance au fait que la personne soit un homme ou une femme, un garçon ou une fille (Initiation à l’astrologie globale qui reprend ses cours de 53-54, Ed Traditionnelles) et qui propose d’interpréter le thème à partir de cette information. Elle ajoutait : « Une grande somme de connaissances astrologiques peut aboutir à un grand
embarras quand il s’agit de faire une interprétation juste «
Il nous faut aussi signaler que pour l’astrocyclogie, les planètes au-delà de Saturne n’ont pas voix au chapitre. Dans le même article, Lenoble écrit (pp. 82 et seq) : « Les cycles les plus lents concernent l’astrologie mondiale (/) A une époque où l’astrologie individuelle se développait de plus en plus, Ptolémée rappelait la suprématie de l’Astrologie Mondiale, les pronostics individuels devant nécessairement être subordonné aux pronostics collectifs. Evoquons à ce sujet le cycle Uranus-Pluton » Or, il est évident que la Tétrabible ne connaissait ni Uranus ni Pluton et que pour l’astrologie antique, les planètes « lentes » étaient bel et bien Jupiter et Saturne, comme le rappelle Pepita Sanchis (« Les conjonctions Jupiter et Saturne », in Trois Sept Onze, n° 48 Décembre 2007 et 49)
« Puisque Jupiter et Saturne sont des planètes du septénaire classique, visibles à l’œil nu et dont le cycle a une durée inférieure à la moyenne de vie humaine, ces deux planètes sont probablement les plus importantes au niveau social. Les planètes qui ne sont pas visibles sont plus importants pour l’espèce que pour l’individu ». D’ailleurs la théorie des Ages s’arrête à Saturne comme le note André Barbault(Les 4 Eléments
p. 37 Ed. Traditionnelles) : » De la Lune, astre le plus proche et le plus rapide à Saturne astre le plus lointain et le plus lent ainsi s’échelonne le parcours de l’existence entre l’enfance et la vieillesse, à travers les diverses étapes planétaires vécues comme une double traversée ascendante et descendante des 4 Eléments »
Laissons la parole à un chercheur quelque peu méconnu, Guy Fradin (in collectif « Jupiter-Saturne », reed Ed Traditionnelles, 1980) sur la vanité de dresser des thèmes à tout bout de champ :
.
« Quand bien même l’instant de la conjonction aurait été déterminé avec la dernière précision, est-il raisonnable de penser que le flux astral ait attendu cet instant pour s’écouler et a-t-on jamais vu des manifestations naturelles se produire à la seconde, à la minute ou même à l’heure assignée par la théorie ? (…) La recherche de cet instant est vaine comme est illusoire le thème érigé d’après lui (..) La vérité est que la nature se rit des injonctions des calculateurs/ Elle procédé par graduations insensibles tout aussi indiscernables que les passages d’un des règnes à l’autre (…) On saura d’après cela comment apprécier les pronostic tirés du thème des conjonctions de Saturne avec Jupiter ou n’importe quoi d’autre et s’il faut, comme je le propose, les mettre avec les retours solaires, les ingrés, les directions primaires etc. au rang des inventions malheureuses de l’Astrologie décadente » .
Nous pensons que l’astrologie de demain sera une astrologie des flux et non plus une astrologie ponctuelle. Certains nous disent carrément que ce ne sera plus de l’astrologie. En tout cas, il est vrai que cela demandera d’autres qualifications et d’autres outils.
JHB
02. 10 13