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jeudi 31 octobre 2013

Et si c’était aussi simple que cela…


Et si c’était aussi simple que cela…

L’homme moderne croit que sa vie et tous les problèmes dont elle est le théâtre ne peuvent être gérés que par l’entremise de son mental. En vérité c’est tellement plus simple que ce qu’il peut bien penser. Il lui suffit de lâcher-prise en acceptant, dans un élan de foi, de faire confiance au Divin. Comment ?
Et bien il ne s’agit pas d’une prière à adresser à un Dieu extérieur à soi, mais de prendre le regard du Divin en soi. Ce grand lâcher-prise, qui est en même temps une ouverture (du point de vue de l’individualité), est obtenu grâce aux trois clés que sont le ressenti, le relâchement et la correction de la posture. Se mettre dans un état de Présence à l’instant présent, de cette manière, apaise le mental et apporte de l’énergie à l’Âme. L’énergie vitale dont il est question est le prâna, la pure énergie d’Amour (shakti) en mouvement, que cet état de lâcher-prise permet de capter en juste mesure par une respiration qu’il aura permis de rendre naturelle et profonde.

En se laissant remplir par cette énergie, notre vibration change, sans aucun recours à l’imagerie mentale, simplement parce qu’on aura ainsi ouvert nos portes à la Lumière de la Conscience. Une fois remplis de cette Lumière, qui se ressent par un sentiment de bien-être, de force, de confiance, de joie, mais aussi par la créativité et la sensation d’être « nourris », nous savons que nous vibrons autre chose que la négativité qui auparavant nous maintenait enlisés dans les tréfonds ténébreux de l’ignorance de notre véritable nature. Et cette vibration agira comme une note, une harmonique particulière sur laquelle le monde extérieur pourra se calquer, reflétant ainsi notre vibration intérieure sous la forme de circonstances de vie qui, lorsque nous y serons confrontées, nous feront revivre le sentiment de bien-être, de force, de confiance et de joie, en nous permettant qui plus est de réaliser, par l’expérience, que nous sommes le Maître de notre vie, et que c’est en nous laissant transformer intérieurement par l’énergie d’Amour que notre réalité extérieure peut changer, comme par magie, sans pour cela avoir dû prendre les armes et combattre les éléments du monde extérieur. Nous aurons ainsi compris que la plus puissante des révolutions est toute intérieure, comme nous l’enseignent les Sages en nous invitant à entrer dans la dynamique de l’action non-agissante.

La grande bataille de nos vies qu’il nous est demandé de livrer, est donc toute intérieure. C’est le grand Djihad, la grande guerre sainte contre notre pire ennemi en ce monde, car racine de toutes les nuisances et menaces que nous pouvons être amenés à subir. Cet ennemi n’est à chercher nulle part ailleurs qu’en soi-même. Il s’agit de nos croyances, de nos peurs et de notre manque de foi en la force de cet Amour tout puissant qui, bien avant d’être un sentiment, est donc une énergie qui, comme la lumière du Soleil, est disponible à profusion et de manière inconditionnelle, pour peu que nous nous tournions vers elle et que nous acceptions de nous y ouvrir (cette ouverture est la seule exception à son inconditionnalité, exception qui confirme la règle…).
Laisser le soin au Souffle de transformer notre vie.

Laisser le soin au Souffle de transformer notre vie.

S’ouvrir à la chaleur du Soleil pour qu’il nous réchauffe…! C’est une image, bien sûr, mais elle symbolise toute la simplicité de cette ouverture à l’Amour qui est de notre seule responsabilité. Si nous ne lui ouvrons pas les portes de notre incarnation, l’Amour ne forcera pas le passage, car il respectera toujours l’expression de notre libre-arbitre.

Il n’y a pas de victime impuissante des événements extérieurs, mais des créateurs inconscients de leur immense pouvoir créateur. Maintenant que nous savons que nos vies peuvent se transformer en se laissant transformer par l’énergie vitale, ferons-nous l’effort de nous ouvrir en lâchant prise, c’est-à-dire en lâchant le mental par la focalisation de la Conscience sur notre corps, tout en le relâchant et en corrigeant sa posture ? Ou bien laisserons-nous encore ce pouvoir à nos ombres et à leurs projections dans le monde ? Ferons-nous l’effort nécessaire pour entrer dans la danse des Serviteurs du Divin qui font tourner la roue du monde par leur seule Présence paisible et confiante en leur centre ?

Telle est la voie du Sage qui agit sans agir, et qui est le plus puissant créateur qui soit, car il n’est plus au service de lui-même et de ses intérêts propres, mais au service de l’Amour lui-même à qui il laisse le soin de subvenir à tous ses besoins fondamentaux conformément à sa vocation.

L’Être qui a ainsi pu retrouver sa connexion avec la Lumière de l’Amour aura vaincu sa nature inférieure et, de même, aura vaincu le monde. Sa vibration lumineuse aura certes le pouvoir d’attirer à lui des circonstances qui en seront le parfait reflet, mais son bonheur ne sera nullement conditionné par la nature de ce reflet. Étant lui-même dans la Félicité et la Plénitude, par son état de conscience, de Présence, il vivra l’Amour inconditionnel et sera par conséquent débarrassé du besoin de le trouver à l’extérieur pour compenser un manque qui dès lors n’existera plus en lui-même.

En effet, la Lumière, lorsqu’elle est vécue intérieurement en tant que Félicité et Plénitude, ne peut coexister avec le manque et la privation, de même que l’ombre ne peut subsister lorsqu’elle est exposée à une source de lumière. L’Amour se suffit à lui-même et, par là même, ne peut souffrir d’aucun manque et d’aucune attente, car le manque et la souffrance qu’il génère ne peuvent coexister qu’en l’absence d’Amour.

La Réalisation spirituelle, ou Illumination, n’est donc rien d’autre que la Conscience d’Être la Lumière, d’Être l’Amour, en tant que pure énergie en mouvement. Cette Conscience rend libre du monde, car il n’est plus nécessaire d’y chercher un amour qui n’aurait été, de toutes manières, qu’un pâle reflet face à la Lumière qui jaillit du Coeur de l’Être ainsi élevé à ce degré de détachement et de foi absolu en ce Souffle qui l’anime. Cet Être-là peut vivre d’Amour et d’eau fraîche, et c’est dans cette extrême simplicité qu’il trouvera sa Joie suprême.

Oser faire ce grand saut du lâcher-prise en cessant de vouloir tout contrôler mentalement est en soit un acte de foi. Il faut accepter la possibilité qu’il existe une Intelligence supérieure qui orchestre tout à la Perfection, n’en déplaise au mental qui ne pourra jamais appréhender cette Perfection puisque sa nature même le borne à la stricte évaluation de faits isolés, isolement qui l’empêchera toujours de connaître cette Perfection métaphysique qui les contient…

Le lâcher-prise qui ouvre à la possibilité de vivre une vie dans l’abondance et l’harmonie est aussi simple que cela… et c’est là aussi toute sa difficulté, car le mental ne peut accepter que les choses soient si simples… à plus fortes raisons lorsqu’elles le sont infiniment.

Elan Sarro
http://www.meditationsguidees.com/?author=2

dimanche 27 octobre 2013

Tout mouvement de l'ego fait en vue de l'éveil vous en éloigne !

Tout mouvement de l'ego fait en vue de l'éveil vous en éloigne !


ALDEBARAN

ALDEBARAN

mercredi 23 octobre 2013

Un risque de diabète décelable dix ans à l’avance - Sciences et Avenir

Un risque de diabète décelable dix ans à l’avance - Sciences et Avenir

mardi 8 octobre 2013

ASTROLOGIE, PROSPECTIVES, TRAVAIL SUR SOI - LES LETTRES DE LUNAISON. Editions Madrugada. Auteur : Sandrine Delrieu







Les lettres de lunaison, récits de l'air du temps. Astrologie, prospective.

Nouvelle Lune du 05 octobre 2013 en Balance.
Plus d'infos sur http://www.madrugada.fr/

Cette lunaison lance un processus qui se déroulera sur deux mois (jusqu'à la fin novembre).
Des questions d'avenir peuvent être en jeu, comme si l'avenir se "préformait" autour de cette nouvelle lune. Les événements autour du 5/8 octobre peuvent être particulièrement signifiants (conjonction mercure / saturne / noeud nord).
Observons ce que nous mettons en place, et ce qui circule dans l'air du temps.

La rétrogradation de Mercure en Scorpion nous permettra d'approfondir bien des choses durant deux mois. Sur le plan de l'avenir, de ce qui se dessine, de ce que nous voulons voir arriver (comment s'y prendre, comme penser, comment clarifier nos intentions, etc). Sur le plan des "faire ensemble", des associations qui nous permettent de fédérer notre énergie et nos intelligences (créer des liens féconds).

Et également sur le plan de notre propre psychisme et de ses productions conscientes et surtout inconscientes (malaises, angoisses, peurs...). Il est possible que ces deux mois soient éprouvants émotionnellement parlant, et que nous dussions vraiment approfondir les raisons des tourments qui nous habitent, difficultés généralement liés aux relations (privées et sociales), et à ce qu'elles réactivent.

Voir la Lettre de Lunaison 105 pour plus de récits.

jeudi 3 octobre 2013

S'initier au Tai chi chuan

S'initier au Tai chi chuan

Ce mini cours va vous permettre de vous initier au Taï chi chuan. Il s'adresse aux personnes qui s'intéressent aux techniques psycho-corporelles.


L'histoire du Taï chi chuan.

Chang Sang FengLe Taï chi chuan est une pratique chinoise dérivée de techniques de combats ancestraux dont le but est l'accomplissement de soi. Relaxant, bon pour la santé, c'est aussi une des techniques d'auto-défense les plus efficaces.
La légende raconte qu'au XIVème siècle, Chang San Feng, un moine taoïste expert en arts martiaux, assista un jour en rêve au combat entre une grue et un serpent.

    Le taoïsme, c’est quoi ? Cette religion enseigne que l'homme doit vivre en harmonie avec la nature. L'homme doit découvrir cette harmonie en observant les êtres et les événements du monde naturel pour s'en imprégner.
Les enseignements du combat entre la grue et le serpent :
Leserpent esquivait en ondulant les coups de becs violents de l'oiseau.
Quand la grue fatiguée cessa d'attaquer, le serpent forma un cercle avec son corps autour de l'oiseau et Chang San Feng se réveilla.
De ce combat, le moine eut la révélation. Il se rendit compte que les mouvements souples, sinueux, lents et ininterrompus l'emportaient sur les mouvement droits, secs et saccadés.
Chang San Feng comprit que la véritable force est celle de la souplesse qui englobe et neutralise la force brutale.
La forme lovée du serpent était semblable au symbole du taï chi, la polarité suprême incarnant les principes d'interaction et d'alternance de l'univers selon la pensée chinoise : le Yin, principe négatif et féminin et le Yang, principe positif et masculin.
Le moine appliqua ces principes aux arts martiaux, créant ainsi le taï chi chuan,boxe de la polarité suprême.
Les styles du Tai chi chuan :
Par la suite, au fil des siècles, l'art du taï chi chuan se divisa en plusieurs styles. On recense donc :

le style Chen appelé aussi Lao Chia (vieille charpente).
    C'est le plus ancien. L'enchaînement est caractérisé par une alternance de mouvements lents et souples et des mouvements rapides et vigoureux.
Le style Yang appelé aussi Ta chia (grande charpente).
    Ce style est le plus répandu. Les mouvements souples et ininterrompus sont amples, les postures martiales sont rapides.
Le style Wu Yu appelé aussi Hsiao Chia (petite charpente).
    Ce style se distingue par des mouvement d'ampleur réduite.

Le style Sun, appelé également Huo Pu Chia (charpente aux pas vifs).
    Ce style se caractérise par des mouvements agiles et assez rapides.

Le style Wu Chien appelé aussi Chung Chia (charpente moyenne).
    Ce style se différencie par des postures inclinées vers l'avant et des mouvement d'ampleur moyenne.

Le Yin et le YangLe Taï chi chuan est une pratique chinoise dérivée de techniques de combats ancestraux dont le but est l'accomplissement de soi. Relaxant, bon pour la santé, c'est aussi une des techniques d'auto-défense les plus efficaces.
La légende raconte qu'au XIVème siècle, Chang San Feng, un moine taoïste expert en arts martiaux, assista un jour en rêve au combat entre une grue et un serpent.

    Le taoïsme, c’est quoi ? Cette religion enseigne que l'homme doit vivre en harmonie avec la nature. L'homme doit découvrir cette harmonie en observant les êtres et les événements du monde naturel pour s'en imprégner.
Les enseignements du combat entre la grue et le serpent :
Leserpent esquivait en ondulant les coups de becs violents de l'oiseau.
Quand la grue fatiguée cessa d'attaquer, le serpent forma un cercle avec son corps autour de l'oiseau et Chang San Feng se réveilla.
De ce combat, le moine eut la révélation. Il se rendit compte que les mouvements souples, sinueux, lents et ininterrompus l'emportaient sur les mouvement droits, secs et saccadés.
Chang San Feng comprit que la véritable force est celle de la souplesse qui englobe et neutralise la force brutale.
La forme lovée du serpent était semblable au symbole du taï chi, la polarité suprême incarnant les principes d'interaction et d'alternance de l'univers selon la pensée chinoise : le Yin, principe négatif et féminin et le Yang, principe positif et masculin.
Le moine appliqua ces principes aux arts martiaux, créant ainsi le taï chi chuan,boxe de la polarité suprême.
Les styles du Tai chi chuan :
Par la suite, au fil des siècles, l'art du taï chi chuan se divisa en plusieurs styles. On recense donc :

le style Chen appelé aussi Lao Chia (vieille charpente).
    C'est le plus ancien. L'enchaînement est caractérisé par une alternance de mouvements lents et souples et des mouvements rapides et vigoureux.
Le style Yang appelé aussi Ta chia (grande charpente).
    Ce style est le plus répandu. Les mouvements souples et ininterrompus sont amples, les postures martiales sont rapides.
Le style Wu Yu appelé aussi Hsiao Chia (petite charpente).
    Ce style se distingue par des mouvement d'ampleur réduite.

Le style Sun, appelé également Huo Pu Chia (charpente aux pas vifs).
    Ce style se caractérise par des mouvements agiles et assez rapides.

Le style Wu Chien appelé aussi Chung Chia (charpente moyenne).
    Ce style se différencie par des postures inclinées vers l'avant et des mouvement d'ampleur moyenne.

mercredi 2 octobre 2013

L’entonnoir, concept clé de l’astrocyclologie Par Jacques Halbronn











L’entonnoir, concept clé de l’astrocyclologie
Par Jacques Halbronn


Nous avons défini une zone à risque au fur et à mesure que Sature se sépare de sa conjonction avec une des 4 étoiles fixes royales. Il n’est pas question de fixer un seuil, à tel degré du zodiaque, l’important tient à la détermination d’une tendance forte et qui va s’amplifiant. A l’inverse, au sortir de cette zone à risque, de nouvelles solutions vont apparaitre à mesure que Sature se rapproche, applique en direction de l’une des 4 susdites étoiles.
Pour simplifier la lecture de notre schéma, il suffira de dire qu chaque degré passé par Saturne correspond à un mois environ. Cela facilite singulièrement la lecture. En effet, si saturne met 28 ans environ pour faire le tour du Zodiaque, cela signifie qu’il lui faut un mois pour couvrir un degré (sur 360°). Cela n’est pas sans évoquer les directions astrologiques qui font correspondre des degrés avec des durées. (Primaires, secondaires, secondaires) si ce n’est qu’ici cela correspond à une réalité astronomique et non à une convention, à une correspondance de temps.
On s’intéressera donc tout particulièrement aux entrées et aux sorties par rapport à ce « triangle des Bermudes » qu’est la période de « disruption » (disjonction planéte/étoile), soit grosso modo un tiers du cycle de Saturne de 7 ans. (cf. nos précédents textes sur ce sujet sur le blog nofim)
Si l’on examine astrocycliquement, les deux grandes crises qui sont séparées par 80 ans, on note qu’en Octobre 1929, Saturne était à 25° sagittaire et en fin 2008 à 21°° Vierge. Inversement, la « sortie « de Saturne de ce « triangle », sans qu’il soit nécessaire d’autrement préciser quand cela a lieu, est également tout à fait utile.
En quoi consiste ces crises de fin de période conjonctionnelle sachant que cette période est marquée par un temps ascendant avant la conjonction et un temps descendant après la conjonction (en analogie avec le solstice d’Eté)? Il ne s’agit pas en effet de parler de « crise » sans autre précision comme c’est encore trop souvent le cas car comment reconnaitre une crise avant qu’elle n’en devienne une si on ne sait pas à quoi elle ressemble et vice versa pour la « sortie » du triangle ?
Nous dirons que la phase conjonctionnelle de 56 mois (donc d’environ 60°) et marquée par une systémique, une synergie, de plus en plus puissante et sophistiquée, qui exige une très grande maîtrise des facteurs et des indicateurs, donc énormément de vigilance, de « vista ». Il n’y a qu’un très petit nombre d’acteurs qui sont capables de mener à bien de telles performances et ces acteurs sont dépendants de la qualité du signal conjonctionnel. Si celui-ci s’estompe avec l’éloignement croissant de Saturne par rapport à sa « source » stellaire, des dysfonctionnements ne manqueront pas de devoir s’observer et peu à peu, l’on basculera vers une régression, à savoir un certain protectionnisme qui n’exige pas les mêmes talents et qui conduit inexorablement à une déstructuration de la dynamique globale à grande échelle. Inversement, lorsque Saturne commence à capter le prochain signal stellaire, s’observe un frémissement, c'est-à-dire que l’on commence à débloquer, à désenclaver les situations et à trouver des issues, des solutions, ce qui exige de changer sa perception des données. Croire que les données ne se prétent qu’à une seule lecture est un grossier contresens que ne manque notamment pas de commettre un Christian Moysan.
Bien entendu, même si astronomiquement, l’on peut projeter notre cycle de sept ans à des décennies à l’avance mais cela n’est que d’une utilité rélative car il manquerait le contexte qui ne se connait qu’à l’approche de la configuration.
Comme l’écrit Yves Lenoble : « Reste que la prévision fine n’est pas dans le thème astral mais dans sa confrontation avec d’autres informations d’ordre sociologique. C’est là que l’astrologue se doit de bien connaitre la vie politique française » -« Le XXIe siècle a commencé en 1993 » in revue « Trois Sept Onze « n°32 Décembre 2003)
Il y a là en fait un certain dilemme car la connaissance du contexte est en effet en mesure de seconder singulièremet l’astrologue. Il y a donc un juste milieu à trouver car il est clair que l’astrologue qui intervient trop tard n’apporte qu’une dimension explicative, a posteriori et l’on peut dans biend des cas penser que l’astrologie dont il se sert n’a que fort de peu de valeur en soi et qu’elle fait bonne figure uniquement du fait de la connaissance du contexte. C’est pourquoi, il convient de disposer au moins d’un schéma préétabli et qui ne change pas au vu du dit contexte lequel ne devrait concerner que le « signifié « et non le « signifiant ». Traduisons de ce jargon linguistique, que le schéma de base doit être établi une bonne fois pour toutes mais que sa lecture peut et doit être contextualisée. Or, dans bien des cas, à de rares exceptions près, le modèle astrologique est à géométrie variable au stade même du « signifiant », c'est-à-dire du schéma et pas seulement à celui du « signifié », son interprétation. Autrement dit, actuellement, le signifiant astrologique fait suite au signifié contextuel au lieu de le précéder et de le sous-tendre. C’est ce que nous appelons un signifiant astrologique imprévisible. Qu’est-ce à dire que l’on ignore quelle configuration astronomique l’astrologue va mettre en avant parmi toutes celles dont il dispose virtuellement, quel cycle parmi les centaines qu’il peut mobiliser. Donc sur cette question du contexte, nous dirons oui à condition que le schéma de base reste inchangé. Le problème, c’est que certains dispositifs dont se servent les astrologues comme le thème astral sont par eux –même protéiformes et donc ne sauraient tenir lieu de signifiant viable et fiable.
Si l’on prend le cas du thème natal –auquel Lenoble fait référence dans le texte cité plus haut- on ne peut sérieusement soutenir qu’il existe en dehors du contexte. C’est un signifiant « mou » qui ne saurait faire l’affaire et qui n’existe d’ailleurs par le signifié qu’on veut bien lui assigner !,. Claire Santagostini écrivait : « Dans la pratique astrologique, les astrologues, une fois leur étude faite, ont bien des moyens d’arriver à une extrême précision de l’heure de naissance, en particulier en interrogeant le sujet étudié sur un point ou sur un autre, selon le cas, point particulier qui leur permet d’opérer la rectification nécessaire «
Depuis des décennies, nous luttons contre tout ce qui a trait au thème astral (cf. Clefs pour l’Astrologie, Ed Seghers 1976) et cela vaut aussi pour les transits (que Lenoble pratique parallèlement aux « cycles »)
(cf. « Cycles et transits » in Revue Trois Sept Onze in « Astrologie et Prévisions « Octobre 2007)
Contrairement à ce que pensent encore tant d’astrologues, on n’a nullement besoin de connaitre le thème natal pour déterminer si telle personne sera ou non, ou plus ou moins, affectée par une configuration astrale en un instant T, ce qui donne lieu à la technique des transits en aspect avec le « radix ». Ce qui permet de savoir comment une personne sera affectée par un cycle planétaire n’est pas fourni par le thème mais par l’étude du C.V. de la personne, c'est-à-dire ses dates. Et le moment de la naissance n’est pas une date pertinente. (cf. notre étude sur l’astrologie en entreprise, sur le blog nofim). Nous avons relu récemment les cours de Claire Santagostini dans lesquels elle accorde une grande importance au fait que la personne soit un homme ou une femme, un garçon ou une fille (Initiation à l’astrologie globale qui reprend ses cours de 53-54, Ed Traditionnelles) et qui propose d’interpréter le thème à partir de cette information. Elle ajoutait : « Une grande somme de connaissances astrologiques peut aboutir à un grand
embarras quand il s’agit de faire une interprétation juste «
Il nous faut aussi signaler que pour l’astrocyclogie, les planètes au-delà de Saturne n’ont pas voix au chapitre. Dans le même article, Lenoble écrit (pp. 82 et seq) : « Les cycles les plus lents concernent l’astrologie mondiale (/) A une époque où l’astrologie individuelle se développait de plus en plus, Ptolémée rappelait la suprématie de l’Astrologie Mondiale, les pronostics individuels devant nécessairement être subordonné aux pronostics collectifs. Evoquons à ce sujet le cycle Uranus-Pluton » Or, il est évident que la Tétrabible ne connaissait ni Uranus ni Pluton et que pour l’astrologie antique, les planètes « lentes » étaient bel et bien Jupiter et Saturne, comme le rappelle Pepita Sanchis (« Les conjonctions Jupiter et Saturne », in Trois Sept Onze, n° 48 Décembre 2007 et 49)
« Puisque Jupiter et Saturne sont des planètes du septénaire classique, visibles à l’œil nu et dont le cycle a une durée inférieure à la moyenne de vie humaine, ces deux planètes sont probablement les plus importantes au niveau social. Les planètes qui ne sont pas visibles sont plus importants pour l’espèce que pour l’individu ». D’ailleurs la théorie des Ages s’arrête à Saturne comme le note André Barbault(Les 4 Eléments
p. 37 Ed. Traditionnelles) : » De la Lune, astre le plus proche et le plus rapide à Saturne astre le plus lointain et le plus lent ainsi s’échelonne le parcours de l’existence entre l’enfance et la vieillesse, à travers les diverses étapes planétaires vécues comme une double traversée ascendante et descendante des 4 Eléments »

Laissons la parole à un chercheur quelque peu méconnu, Guy Fradin (in collectif « Jupiter-Saturne », reed Ed Traditionnelles, 1980) sur la vanité de dresser des thèmes à tout bout de champ :

.
« Quand bien même l’instant de la conjonction aurait été déterminé avec la dernière précision, est-il raisonnable de penser que le flux astral ait attendu cet instant pour s’écouler et a-t-on jamais vu des manifestations naturelles se produire à la seconde, à la minute ou même à l’heure assignée par la théorie ? (…) La recherche de cet instant est vaine comme est illusoire le thème érigé d’après lui (..) La vérité est que la nature se rit des injonctions des calculateurs/ Elle procédé par graduations insensibles tout aussi indiscernables que les passages d’un des règnes à l’autre (…) On saura d’après cela comment apprécier les pronostic tirés du thème des conjonctions de Saturne avec Jupiter ou n’importe quoi d’autre et s’il faut, comme je le propose, les mettre avec les retours solaires, les ingrés, les directions primaires etc. au rang des inventions malheureuses de l’Astrologie décadente » .
Nous pensons que l’astrologie de demain sera une astrologie des flux et non plus une astrologie ponctuelle. Certains nous disent carrément que ce ne sera plus de l’astrologie. En tout cas, il est vrai que cela demandera d’autres qualifications et d’autres outils.

JHB
02. 10 13

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