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samedi 17 décembre 2011
vendredi 2 décembre 2011
mercredi 30 novembre 2011
JIM - Les hanches des Chinoises
JIM - Les hanch
ACTUALITE MEDICALE
Les hanches des Chinoises
Publié le 29/11/2011
La coxarthrose toucherait 3 % des plus de 30 ans aux Etats-Unis. Elle serait 10 fois moins fréquente chez les asiatiques. Cette différence n’est pas constatée pour l’arthrose digitale ou la gonarthrose, ce qui laisse penser qu’il existe une cause spécifique à la coxarthrose expliquant cette différence de prévalence. Les causes de coxarthrose sont multiples (génétique, hyper utilisation, traumatismes, obésité, dysplasie). Parmi celles-ci, le conflit fémoro-acétabulaire est à l’origine de microtraumatismes du cartilage de la tête fémorale par effet came. Ce conflit est la conséquence d’une malformation de la jonction tête-col, de l’acétabulum ou d’une anomalie de couverture ou de rétroversion de la tête fémorale.
Dans cette étude les auteurs ont donc recherché chez 200 femmes chinoises et américaines, soit 400 hanches, quelles étaient les différences morphométriques potentielles.
Ces femmes sont issues de deux cohortes de femmes américaines et chinoises, constituées pour l’étude de l’arthrose et de l’ostéoporose. Elles sont âgées de 70 ans en moyenne, et les auteurs ont sélectionné uniquement les sujets sans coxarthrose afin d’écarter toute modification morphologique liée à une coxarthrose.
Plusieurs paramètres morphométriques ont été mesurés à partir d’une radiographie de bassin, recherchant une dysplasie, un conflit fémoro-acétabulaire (mesure de la couverture externe de la tête fémorale par l’angle de Tönnis, de la rétroversion (signe de l’entrecroisement), de la sphéricité de la tête fémorale (impingement angle et ratio de Murray).
Plusieurs différences significatives sont effectivement retrouvées entre les femmes chinoises, et les américaines. Les femmes américaines ont un angle d’impingement plus petit (83,6° contre 87,0°, p=0.03), suggérant un conflit fémoro-acétabulaire. En choisissant un seuil classique, la fréquence de ce conflit est évaluée à 11 % chez les chinoises contre 23 % pour les américaines (p=0,008). A l’inverse un angle de couverture externe inférieur à 20° est plus souvent observé chez les chinoises (22 %) que chez les américaines (7 %) (p=0,005). Cette dysplasie, bien que démontrant un défaut de couverture externe de tête fémorale chez les asiatiques, favorisent aussi le conflit fémoro-acétabulaire chez les américaines car ce paramètre équivaut à une coxofémorale plus protrusive.
Au total, les femmes asiatiques et américaines n’ont pas la même morphologie de leurs coxofémorales. Ainsi, les américaines semblent plus exposées au conflit fémoro-acétabulaire, facteur de risque de coxarthrose. Ceci explique sans doute une partie du surplus de coxarthroses chez les américaines par rapport aux chinoises.
Dr Laurent Laloux
Dudda M et coll. : Morphologic differences between the hips of Chinese women and white women. Arthritis Care & Research. 2011; 63 : 2992-2999es des Chinoises
ACTUALITE MEDICALE
Les hanches des Chinoises
Publié le 29/11/2011
La coxarthrose toucherait 3 % des plus de 30 ans aux Etats-Unis. Elle serait 10 fois moins fréquente chez les asiatiques. Cette différence n’est pas constatée pour l’arthrose digitale ou la gonarthrose, ce qui laisse penser qu’il existe une cause spécifique à la coxarthrose expliquant cette différence de prévalence. Les causes de coxarthrose sont multiples (génétique, hyper utilisation, traumatismes, obésité, dysplasie). Parmi celles-ci, le conflit fémoro-acétabulaire est à l’origine de microtraumatismes du cartilage de la tête fémorale par effet came. Ce conflit est la conséquence d’une malformation de la jonction tête-col, de l’acétabulum ou d’une anomalie de couverture ou de rétroversion de la tête fémorale.
Dans cette étude les auteurs ont donc recherché chez 200 femmes chinoises et américaines, soit 400 hanches, quelles étaient les différences morphométriques potentielles.
Ces femmes sont issues de deux cohortes de femmes américaines et chinoises, constituées pour l’étude de l’arthrose et de l’ostéoporose. Elles sont âgées de 70 ans en moyenne, et les auteurs ont sélectionné uniquement les sujets sans coxarthrose afin d’écarter toute modification morphologique liée à une coxarthrose.
Plusieurs paramètres morphométriques ont été mesurés à partir d’une radiographie de bassin, recherchant une dysplasie, un conflit fémoro-acétabulaire (mesure de la couverture externe de la tête fémorale par l’angle de Tönnis, de la rétroversion (signe de l’entrecroisement), de la sphéricité de la tête fémorale (impingement angle et ratio de Murray).
Plusieurs différences significatives sont effectivement retrouvées entre les femmes chinoises, et les américaines. Les femmes américaines ont un angle d’impingement plus petit (83,6° contre 87,0°, p=0.03), suggérant un conflit fémoro-acétabulaire. En choisissant un seuil classique, la fréquence de ce conflit est évaluée à 11 % chez les chinoises contre 23 % pour les américaines (p=0,008). A l’inverse un angle de couverture externe inférieur à 20° est plus souvent observé chez les chinoises (22 %) que chez les américaines (7 %) (p=0,005). Cette dysplasie, bien que démontrant un défaut de couverture externe de tête fémorale chez les asiatiques, favorisent aussi le conflit fémoro-acétabulaire chez les américaines car ce paramètre équivaut à une coxofémorale plus protrusive.
Au total, les femmes asiatiques et américaines n’ont pas la même morphologie de leurs coxofémorales. Ainsi, les américaines semblent plus exposées au conflit fémoro-acétabulaire, facteur de risque de coxarthrose. Ceci explique sans doute une partie du surplus de coxarthroses chez les américaines par rapport aux chinoises.
Dr Laurent Laloux
Dudda M et coll. : Morphologic differences between the hips of Chinese women and white women. Arthritis Care & Research. 2011; 63 : 2992-2999es des Chinoises
vendredi 25 novembre 2011
vendredi 18 novembre 2011
lundi 31 octobre 2011
samedi 29 octobre 2011
vendredi 28 octobre 2011
« L'aspirine préviendrait le cancer colo-rectal »
« L'aspirine préviendrait le cancer colo-rectal »
Le Figaro
Le Figaro indique en effet qu’une étude menée par le Pr John Burn (Institut de médecine génétique, université de Newcastle, Grande-Bretagne) et son équipe, publiée dans le Lancet, « démontre le rôle préventif de l'aspirine » chez des personnes atteintes du syndrome de Lynch, « une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque de cancer, notamment colo-rectal ».
Le journal explique que « sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l'aspirine et l'autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d'aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d'un tiers par rapport à ceux prenant un placebo ».
« Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo », précise le quotidien.
Le Figaro note qu’« en 2008, ces mêmes chercheurs n'avaient pas mis en évidence l'efficacité de l'aspirine dans cette étude. C'est en prolongeant la surveillance de ces patients ayant pris de l'aspirine pendant plus de 2 ans, qu'ils se sont rendus compte de l'effet préventif de l'aspirine ».
Les auteurs écrivent ainsi que « nos résultats, mis en perspectives avec d'autres recherches récentes, fournissent une base solide pour recommander l'aspirine en prévention systématique dans le syndrome de Lynch ».
Le Figaro relaie toutefois l’« optimisme prudent » du Dr David Malka, cancérologue digestif à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif), qui déclare : « C'est une étude qui pourrait ajouter une nouvelle arme à côté de la surveillance des patients par coloscopie ».
Le journal ajoute que « les spécialistes s'étonnent d'obtenir ce résultat alors que le nombre de polypes détectés par la coloscopie a été identique que les patients prennent de l'aspirine ou un placebo ».
Le quotidien s’interroge : « Ces résultats obtenus chez des patients à très haut risque, du fait de leur maladie génétique, peuvent-ils être extrapolés à d'autres catégories ? Quel est le rapport bénéfice/risque du traitement dans ces cas-là, du fait du risque hémorragique lié à l'aspirine ? ».
Le Figaro remarque que « pour l'instant, les résultats obtenus avec les faibles doses d'aspirine utilisées dans la prévention des récidives d'accidents cardio-vasculaires, généralement inférieures à 100 mg par jour, n'ont pas montré d'intérêt pour réduire le risque de cancer colo-rectal. En revanche, pour des patients ayant eu un cancer colorectal traité, des études ont bien montré un effet préventif mais modérée de l'aspirine ».
« Il est encore trop tôt pour oser une recommandation générale en dehors du syndrome de Lynch », conclut le journal.
Revue de presse rédigée par Laurent Frichet
Le Figaro
Le Figaro indique en effet qu’une étude menée par le Pr John Burn (Institut de médecine génétique, université de Newcastle, Grande-Bretagne) et son équipe, publiée dans le Lancet, « démontre le rôle préventif de l'aspirine » chez des personnes atteintes du syndrome de Lynch, « une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque de cancer, notamment colo-rectal ».
Le journal explique que « sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l'aspirine et l'autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d'aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d'un tiers par rapport à ceux prenant un placebo ».
« Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo », précise le quotidien.
Le Figaro note qu’« en 2008, ces mêmes chercheurs n'avaient pas mis en évidence l'efficacité de l'aspirine dans cette étude. C'est en prolongeant la surveillance de ces patients ayant pris de l'aspirine pendant plus de 2 ans, qu'ils se sont rendus compte de l'effet préventif de l'aspirine ».
Les auteurs écrivent ainsi que « nos résultats, mis en perspectives avec d'autres recherches récentes, fournissent une base solide pour recommander l'aspirine en prévention systématique dans le syndrome de Lynch ».
Le Figaro relaie toutefois l’« optimisme prudent » du Dr David Malka, cancérologue digestif à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif), qui déclare : « C'est une étude qui pourrait ajouter une nouvelle arme à côté de la surveillance des patients par coloscopie ».
Le journal ajoute que « les spécialistes s'étonnent d'obtenir ce résultat alors que le nombre de polypes détectés par la coloscopie a été identique que les patients prennent de l'aspirine ou un placebo ».
Le quotidien s’interroge : « Ces résultats obtenus chez des patients à très haut risque, du fait de leur maladie génétique, peuvent-ils être extrapolés à d'autres catégories ? Quel est le rapport bénéfice/risque du traitement dans ces cas-là, du fait du risque hémorragique lié à l'aspirine ? ».
Le Figaro remarque que « pour l'instant, les résultats obtenus avec les faibles doses d'aspirine utilisées dans la prévention des récidives d'accidents cardio-vasculaires, généralement inférieures à 100 mg par jour, n'ont pas montré d'intérêt pour réduire le risque de cancer colo-rectal. En revanche, pour des patients ayant eu un cancer colorectal traité, des études ont bien montré un effet préventif mais modérée de l'aspirine ».
« Il est encore trop tôt pour oser une recommandation générale en dehors du syndrome de Lynch », conclut le journal.
Revue de presse rédigée par Laurent Frichet
jeudi 27 octobre 2011
mercredi 26 octobre 2011
La vitamine D, déterminant de la masse et de la force musculaire ?
ACTUALITE MEDICALE
La vitamine D, déterminant de la masse et de la force musculaire ?
Publié le 20/10/2011
La sarcopénie est une perte progressive de la masse musculaire et de la force associée au vieillissement. Les personnes âgées présentent fréquemment une malnutrition, une anorexie et une diminution du taux de vitamine D. Récemment, il a été mis en évidence un rôle de la vitamine D dans le métabolisme musculaire lié à la présence de récepteurs à la vitamine D (VDR) dans le tissu musculaire squelettique et plusieurs études ont montré que l’expression des récepteurs VDR diminuait avec l’âge. Cependant, le lien entre niveaux de vitamine D et la masse musculaire ou la force reste mal connu.
Les auteurs de ce travail ont étudié les relations entre taux sérique de 25-hydroxyvitamine D (25 (OH) D), 1,25-dihydroxyvitamine D (1,25 (OH) 2D), hormone parathyroïde (PTH) et masse musculaire squelettique.
Trois cents onze hommes (âge moyen, 56 ans, 23-91 ans) et 356 femmes (âge moyen, 57 ans, 21-97 ans) tirés au hasard dans la population générale ont été inclus dans l’analyse.
La masse musculaire squelettique a été évaluée par absorptiométrie à rayons X et la force musculaire par la force de préhension et le moment de force isométrique lors de l'extension du genou).
Il n’existait aucune association entre taux sériques de 25 (OH) D ou de PTH et les mesures de la masse musculaire ou de la force, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Cependant, chez les sujets de moins de 65 ans, il y avait une association statistiquement significative entre un faible taux de 1,25 (OH) 2D et une faible masse musculaire chez les hommes et les femmes et un faible moment isométrique de l’extension du genou chez les femmes, après ajustement pour les facteurs confondants potentiels .
Des taux bas de 25 (OH) D ou des taux élevés de PTH ne semblent pas contribuer à la sarcopénie ou à la faiblesse musculaire chez l’adulte. Le lien entre une faible concentration sérique de 25 (OH) D et le risque de chute accru rapporté précédemment dans d'autres études peut être dû à des facteurs qui affectent la fonction neuromusculaire, plutôt que la force musculaire. L'association entre un taux faible de 1,25 (OH) 2D, une masse musculaire basse et un faible moment d’extension du genou, en particulier chez les sujets jeunes nécessite des explorations supplémentaires.
Dr Juliette Lasoudris Laloux
Marantes I et coll. Is vitamin D a determinant of muscle mass and strength? Journal of Bone and Mineral Research. Published en ligne le 13 septembre 2011
La vitamine D, déterminant de la masse et de la force musculaire ?
Publié le 20/10/2011
La sarcopénie est une perte progressive de la masse musculaire et de la force associée au vieillissement. Les personnes âgées présentent fréquemment une malnutrition, une anorexie et une diminution du taux de vitamine D. Récemment, il a été mis en évidence un rôle de la vitamine D dans le métabolisme musculaire lié à la présence de récepteurs à la vitamine D (VDR) dans le tissu musculaire squelettique et plusieurs études ont montré que l’expression des récepteurs VDR diminuait avec l’âge. Cependant, le lien entre niveaux de vitamine D et la masse musculaire ou la force reste mal connu.
Les auteurs de ce travail ont étudié les relations entre taux sérique de 25-hydroxyvitamine D (25 (OH) D), 1,25-dihydroxyvitamine D (1,25 (OH) 2D), hormone parathyroïde (PTH) et masse musculaire squelettique.
Trois cents onze hommes (âge moyen, 56 ans, 23-91 ans) et 356 femmes (âge moyen, 57 ans, 21-97 ans) tirés au hasard dans la population générale ont été inclus dans l’analyse.
La masse musculaire squelettique a été évaluée par absorptiométrie à rayons X et la force musculaire par la force de préhension et le moment de force isométrique lors de l'extension du genou).
Il n’existait aucune association entre taux sériques de 25 (OH) D ou de PTH et les mesures de la masse musculaire ou de la force, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Cependant, chez les sujets de moins de 65 ans, il y avait une association statistiquement significative entre un faible taux de 1,25 (OH) 2D et une faible masse musculaire chez les hommes et les femmes et un faible moment isométrique de l’extension du genou chez les femmes, après ajustement pour les facteurs confondants potentiels .
Des taux bas de 25 (OH) D ou des taux élevés de PTH ne semblent pas contribuer à la sarcopénie ou à la faiblesse musculaire chez l’adulte. Le lien entre une faible concentration sérique de 25 (OH) D et le risque de chute accru rapporté précédemment dans d'autres études peut être dû à des facteurs qui affectent la fonction neuromusculaire, plutôt que la force musculaire. L'association entre un taux faible de 1,25 (OH) 2D, une masse musculaire basse et un faible moment d’extension du genou, en particulier chez les sujets jeunes nécessite des explorations supplémentaires.
Dr Juliette Lasoudris Laloux
Marantes I et coll. Is vitamin D a determinant of muscle mass and strength? Journal of Bone and Mineral Research. Published en ligne le 13 septembre 2011
mardi 25 octobre 2011
lundi 24 octobre 2011
mardi 27 septembre 2011
Dormez, mais pas trop !
Dormez, mais pas trop !
Publié le 26/09/2011 | |
Une méta-analyse a été mise en place pour préciser la relation entre durée du sommeil et morbi-mortalité cardiovasculaire : cardiopathies ischémiques, accidents vasculaires cérébraux (AVC) et cardiopathies en général.
Il a été possible de réunir 15 études prospectives avec un suivi supérieur à trois ans, qui avait relevé d’une part la durée du sommeil au départ et d'autre part les taux de survenue des différentes pathologies cardiovasculaires prédéfinies. Ces études ont inclus 474 684 hommes et femmes. Au cours du suivi moyen de 6,9 à 25 ans, 16 067 événements sont survenus : 4 169 cardiopathies ischémiques, 3 478 AVC et 8 420 cardiopathies en général.
Une durée de sommeil courte (dans la plupart des études ≤ 5-6 h par nuit) était associée avec un risque supérieur de présenter une cardiopathie ischémique (risque relatif RR : 1,48, p<0,0001), d’AVC (RR : 1,15, p=0,047), mais pas de cardiopathies en général (RR 1,03, p=0,52).
Une durée de sommeil longue (dans la plupart des études > 8-9 h) était également associée avec un risque supérieur de cardiopathie ischémique (RR : 1,38, p= 0,0005), d’AVC (RR :1,65, p<0,00011) et de cardiopathie en général (RR : 1,41, p<0,0001).
Il n’a pas semblé y avoir de biais de publication.
Comme souvent en toute chose il faut savoir garder mesure. Cette étude ne déroge pas à la règle : la durée de sommeil idéale est une durée comprise entre six et huit heures, le cœur ne supportant ni trop de sommeil ni pas assez.
Dr Benoît Tyl
Cappuccio FP et coll. : Sleep duration predicts cardiovascular outcomes: a systematic review and meta-analysis of prospective studies. Eur Heart J., 2011 ; 32 :1484-1492.
jeudi 22 septembre 2011
VITAMINE D
vendredi 24 juin 2011
samedi 18 juin 2011
Contre le cancer, mangeons moins de sucre…
Contre le cancer, mangeons moins de sucre…
Posté le 16/06/2011 par webmestreEnvoyer par mail
Mot-clés:SucreCancer
Une expérimentation menée chez des souris confirme qu’en modifiant notre alimentation en mangeant moins de sucre, on prévient à la fois les cancers et la progression des tumeurs. Autrement dit, nous disposons de quelques armes simples pour contrer les cancers, première cause de mortalité dans notre pays, juste devant les maladies cardiovasculaires.
L’expérience a consisté à soumettre deux groupes de souris génétiquement modifiées pour développer des tumeurs mammaires à deux sortes de régimes. Un régime classique de type occidental (55% de sucres, 23% de protéines, 22% de graisses) ou un régime pauvre en sucres et riche en protéines (15% de sucres, 55% de protéines, 26% de graisses).
Un an plus tard, les souris du premier groupe ont pris du poids et sont décédées d’un cancer mammaire dans 70% des cas, avant d’avoir atteint l’âge de deux ans, durée de vie normale pour une souris. En revanche, seules 30% des souris soumises au régime pauvre en sucre ont développé une tumeur mammaire et plus de 50% d’entre elles ont atteint l’âge de 2 ans, voire plus.
En quoi l’excès de sucre est-il néfaste ?
Les cellules tumorales se « nourrissent » de sucre. Les apports en sucre augmentent la glycémie et la sécrétion d’insuline, une hormone connue pour favoriser la croissance des cellules tumorales. Trop de sucre a aussi pour effet d’augmenter la prise de poids et l’inflammation, laquelle fait le lit des cancers. Enfin en mangeant moins de sucre, on améliore les performances du système immunitaire à lutter contre la progression des cellules cancéreuses.
L’alimentation anticancer en pratique
En pratique, il est important de diminuer la quantité de sucre, mais pas question de le remplacer par des apports supplémentaires en matières grasses. Certes, la viande rouge apporte des protéines, mais il est préférable de les rechercher dans les viandes blanches, peu grasses, les poissons (riches en oméga-3) et les laitages allégés. Augmenter la part des légumes, des céréales et des féculents est aussi un bon substitut des produits sucrés.
Au-delà de l’alimentation, l’activité physique et la lutte contre le stress sont aussi deux moyens efficaces qui contribuent à lutter contre le cancer… sans oublier l’arrêt du tabac et la limitation de l’alcool !
Ce n’est pas la peine d’attendre la réplication scientifique chez l’homme de cette étude menée sur des souris pour s’y mettre. Les preuves s’accumulent et vont toutes dans le même sens : notre mode de vie peut nous prémunir du cancer.
Source : HO V.W. et coll., Cancer Research, June 14, 2011; doi: 10.1158/0008-5472.CAN-10-3973.
Posté le 16/06/2011 par webmestreEnvoyer par mail
Mot-clés:SucreCancer
Une expérimentation menée chez des souris confirme qu’en modifiant notre alimentation en mangeant moins de sucre, on prévient à la fois les cancers et la progression des tumeurs. Autrement dit, nous disposons de quelques armes simples pour contrer les cancers, première cause de mortalité dans notre pays, juste devant les maladies cardiovasculaires.
L’expérience a consisté à soumettre deux groupes de souris génétiquement modifiées pour développer des tumeurs mammaires à deux sortes de régimes. Un régime classique de type occidental (55% de sucres, 23% de protéines, 22% de graisses) ou un régime pauvre en sucres et riche en protéines (15% de sucres, 55% de protéines, 26% de graisses).
Un an plus tard, les souris du premier groupe ont pris du poids et sont décédées d’un cancer mammaire dans 70% des cas, avant d’avoir atteint l’âge de deux ans, durée de vie normale pour une souris. En revanche, seules 30% des souris soumises au régime pauvre en sucre ont développé une tumeur mammaire et plus de 50% d’entre elles ont atteint l’âge de 2 ans, voire plus.
En quoi l’excès de sucre est-il néfaste ?
Les cellules tumorales se « nourrissent » de sucre. Les apports en sucre augmentent la glycémie et la sécrétion d’insuline, une hormone connue pour favoriser la croissance des cellules tumorales. Trop de sucre a aussi pour effet d’augmenter la prise de poids et l’inflammation, laquelle fait le lit des cancers. Enfin en mangeant moins de sucre, on améliore les performances du système immunitaire à lutter contre la progression des cellules cancéreuses.
L’alimentation anticancer en pratique
En pratique, il est important de diminuer la quantité de sucre, mais pas question de le remplacer par des apports supplémentaires en matières grasses. Certes, la viande rouge apporte des protéines, mais il est préférable de les rechercher dans les viandes blanches, peu grasses, les poissons (riches en oméga-3) et les laitages allégés. Augmenter la part des légumes, des céréales et des féculents est aussi un bon substitut des produits sucrés.
Au-delà de l’alimentation, l’activité physique et la lutte contre le stress sont aussi deux moyens efficaces qui contribuent à lutter contre le cancer… sans oublier l’arrêt du tabac et la limitation de l’alcool !
Ce n’est pas la peine d’attendre la réplication scientifique chez l’homme de cette étude menée sur des souris pour s’y mettre. Les preuves s’accumulent et vont toutes dans le même sens : notre mode de vie peut nous prémunir du cancer.
Source : HO V.W. et coll., Cancer Research, June 14, 2011; doi: 10.1158/0008-5472.CAN-10-3973.
vendredi 17 juin 2011
La scintigraphie cardiaque
Les examens de cardiologie
LA SCINTIGRAPHIE DU CŒUR
Réalisation pratique
Résultats
Indications
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Les récents progrès de l’électronique et de l’imagerie médicale permettent actuellement de mieux analyser la structure et la fonction du cœur.
La scintigraphie du cœur est un examen qui permet de très bien évaluer la fonction du muscle cardiaque, et donne des renseignements sur ses capacités de contraction.
En raison du coût élevé de cet appareil, sa disponibilité est assez limitée. Ainsi, il est souvent nécessaire d’aller dans une grande ville pour pouvoir bénéficier de cet examen.
Cet examen consiste à injecter par voie intra-veineuse un produit marqué par un élément radio-actif qui se fixe au niveau du cœur. Des radiographies sont alors réalisées à l’aide d’un appareil spécial.
Il s’agit d’un examen indolore, d’une durée moyenne de 15 à 30 minutes, qui ne présente pas de complication.
REALISATION PRATIQUE
Le malade est couché sur le dos sur une table dure, et l’appareil de radiologie est placé juste au-dessus.
Vue de l’appareil de scintigraphie du cœur.
Cet appareil est capable d’effectuer une rotation complète autour du corps.
Le produit radio-actif est injecté par voie intra-veineuse à l’aide d’une perfusion qui a été préalablement posée.
L’appareil de radiologie situé autour du malade va alors se déplacer autour du cœur. Des clichés radiologiques sont effectués.
Dans certains cas, le médecin radiologue doit réaliser dans un deuxième temps une nouvelle injection de produit radio-actif, 6 ou 24 heures plus tard. Cette procédure permet au médecin de comparer les radiographies entre la phase initiale et quelques heures plus tard.
Cet examen peu également être réalisé après une épreuve d’effort, de manière à visualiser les capacités d’irrigation du muscle du cœur lors d’un effort.
Insuffisance Cardiaque : Scintigraphie cardiaque
Insuffisance Cardiaque : Scintigraphie cardiaque
La scintigraphie myocardique d'effort est un examen qui permet de visualiser les cellules fonctionnelles de votre cœur. C'est un examen qui consiste à injecter dans une veine du bras un produit faiblement radioactif appelé thallium ou technétium qui va être absorbé par les cellules cardiaques vivantes qui sont convenablement irriguées par leurs artères nourricières. On prend ensuite des sortes de photographies avec des caméras spéciales appelées gamma caméras qui comptent en fait la radioactivité présente au niveau du cœur.
Plus il y a de radioactivité dans une zone plus il y a de cellules et plus la zone est de couleur rouge sur la photographie. Moins il y a de cellules plus la zone est bleue. Quand il n'y à pas de cellules dans une région donnée il n'y a pas de radioactivité et la région est donc en noir sur la photographie. Pour aider au repérage des zones altérées, la photographie représente de cœur sous différents angles ou coupes.
Au repos, l'on prendra une première photo qui montrera si il existe une zone où les cellules cardiaques sont mortes (infarctus, myocardite,…). Si c'est le cas l'on verra une zone où le produit radioactif n'est pas visible et qui apparaîtra en noir sur les photos. L'on fera ensuite d'autres clichés après un test d'effort et l'on verra alors si des zones " normales " au repos manquent d'oxygène à l'effort ( ils passent du rouge au repos au bleu à l'effort) ce qui traduit souvent un rétrécissement de l'artère nourricière. C'est cette différence qui orientera votre médecin et le médecin scintigraphiste. Cet examen n'est pas douloureux. Il peut vous fatiguer car il nécessite un test d'effort.
.Ce texte est destiné à informer les patients et leurs proches sur la technique et le déroulement de certains examens cardio vasculaires. En aucun cas il ne doit remplacer l'information du médecin vis à vis du patient en particulier concernant les effets secondaires des différents examens, et/ou pousser le patient à réaliser tel ou tel acte médical.
La scintigraphie myocardique d'effort est un examen qui permet de visualiser les cellules fonctionnelles de votre cœur. C'est un examen qui consiste à injecter dans une veine du bras un produit faiblement radioactif appelé thallium ou technétium qui va être absorbé par les cellules cardiaques vivantes qui sont convenablement irriguées par leurs artères nourricières. On prend ensuite des sortes de photographies avec des caméras spéciales appelées gamma caméras qui comptent en fait la radioactivité présente au niveau du cœur.
Plus il y a de radioactivité dans une zone plus il y a de cellules et plus la zone est de couleur rouge sur la photographie. Moins il y a de cellules plus la zone est bleue. Quand il n'y à pas de cellules dans une région donnée il n'y a pas de radioactivité et la région est donc en noir sur la photographie. Pour aider au repérage des zones altérées, la photographie représente de cœur sous différents angles ou coupes.
Au repos, l'on prendra une première photo qui montrera si il existe une zone où les cellules cardiaques sont mortes (infarctus, myocardite,…). Si c'est le cas l'on verra une zone où le produit radioactif n'est pas visible et qui apparaîtra en noir sur les photos. L'on fera ensuite d'autres clichés après un test d'effort et l'on verra alors si des zones " normales " au repos manquent d'oxygène à l'effort ( ils passent du rouge au repos au bleu à l'effort) ce qui traduit souvent un rétrécissement de l'artère nourricière. C'est cette différence qui orientera votre médecin et le médecin scintigraphiste. Cet examen n'est pas douloureux. Il peut vous fatiguer car il nécessite un test d'effort.
.Ce texte est destiné à informer les patients et leurs proches sur la technique et le déroulement de certains examens cardio vasculaires. En aucun cas il ne doit remplacer l'information du médecin vis à vis du patient en particulier concernant les effets secondaires des différents examens, et/ou pousser le patient à réaliser tel ou tel acte médical.
jeudi 16 juin 2011
mardi 14 juin 2011
Guerir.org : Cancer du sein : un espoir pour les femmes à haut risque
Guerir.org : Cancer du sein : un espoir pour les femmes à haut risque
Cancer du sein : un espoir pour les femmes à haut risquePosté le 14/06/2011 par webmestreEnvoyer par mail
Mot-clés:Aromasinecancer du sein
Selon les résultats de cette étude présentée lors du 47e congrès de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology)qui s’est déroulé du 3 au 7 juin 2011 à Chicago, les femmes à haut risque de cancer du sein pourraient peut-être un jour bénéficier d’un traitement préventif.
Ce traitement qui permet de réduire le risque de cancer du sein repose sur l’Aromasine® (exemestane), un inhibiteur de l’aromatase, qui agit comme un anti-estrogénique. Autrement dit, l’Aromasine® bloque la production de l’estrogène, hormone impliquée dans le développement des cancers du sein. Le tamoxifène et le raloxifène sont également des anti-estrogéniques, mais ils entraînent des effets indésirables, notamment en augmentant le risque de cancer de l’endomètre et d’embolie pulmonaire. D’où leur utilisation peu courante et uniquement en prévention des récidives de cancer du sein. En revanche, l’Aromasine® n’est pas associée à de telles réactions indésirables. Ce médicament a été testé chez 4.500 femmes ménopausées âgées en moyenne de 65 ans. Toutes présentaient un risque élevé de cancer du sein, qui a été réduit de 65% après traitement.
Cette belle preuve d’efficacité nécessite confirmation par d’autres études. Le problème avec l’Aromasine® est que son brevet expire d’ici un an… De quoi décourager les laboratoires à investir sur une molécule qui va bientôt tomber dans le domaine public.
En attendant, n’oubliez pas qu’il existe un mode de vie efficace en prévention du cancer du sein : arrêt du tabac, limitation de l’alcool, activité physique régulière, lutte contre le surpoids, le diabète et éviction des acides gras trans (matières grasses utilisées dans de nombreux produits industriels).
Source : Goss P.E. et coll., The New England Journal of Medicine, 4 juin 2011, DOI : 10.1056/NEJMe1106052.
Cancer du sein : un espoir pour les femmes à haut risquePosté le 14/06/2011 par webmestreEnvoyer par mail
Mot-clés:Aromasinecancer du sein
Selon les résultats de cette étude présentée lors du 47e congrès de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology)qui s’est déroulé du 3 au 7 juin 2011 à Chicago, les femmes à haut risque de cancer du sein pourraient peut-être un jour bénéficier d’un traitement préventif.
Ce traitement qui permet de réduire le risque de cancer du sein repose sur l’Aromasine® (exemestane), un inhibiteur de l’aromatase, qui agit comme un anti-estrogénique. Autrement dit, l’Aromasine® bloque la production de l’estrogène, hormone impliquée dans le développement des cancers du sein. Le tamoxifène et le raloxifène sont également des anti-estrogéniques, mais ils entraînent des effets indésirables, notamment en augmentant le risque de cancer de l’endomètre et d’embolie pulmonaire. D’où leur utilisation peu courante et uniquement en prévention des récidives de cancer du sein. En revanche, l’Aromasine® n’est pas associée à de telles réactions indésirables. Ce médicament a été testé chez 4.500 femmes ménopausées âgées en moyenne de 65 ans. Toutes présentaient un risque élevé de cancer du sein, qui a été réduit de 65% après traitement.
Cette belle preuve d’efficacité nécessite confirmation par d’autres études. Le problème avec l’Aromasine® est que son brevet expire d’ici un an… De quoi décourager les laboratoires à investir sur une molécule qui va bientôt tomber dans le domaine public.
En attendant, n’oubliez pas qu’il existe un mode de vie efficace en prévention du cancer du sein : arrêt du tabac, limitation de l’alcool, activité physique régulière, lutte contre le surpoids, le diabète et éviction des acides gras trans (matières grasses utilisées dans de nombreux produits industriels).
Source : Goss P.E. et coll., The New England Journal of Medicine, 4 juin 2011, DOI : 10.1056/NEJMe1106052.
lundi 13 juin 2011
dimanche 12 juin 2011
jeudi 9 juin 2011
lundi 6 juin 2011
mercredi 1 juin 2011
lundi 30 mai 2011
Petites réflexions sur la réflexologie (avant de s’intéresser au fétichisme !)
Publié le 30/05/2011
JIM.fr est réservé aux professionnels de santé. Ces derniers doivent être identifiés comme tels pour accéder à l’ensemble des pages du site. A titre exceptionnel, cette rubrique est accessible sans login et mot de passe. Toutefois, sur ces pages Pro et Société, les lecteurs non logués ne seront pas exposés à des publicités pharmaceutiques et devront s’identifier pour accéder aux autres rubriques médicales du site JIM.fr.
Paris, le lundi 30 mai 2011 – Petit quiz pour commencer du bon pied : qui est Eunice Ingham ? Perdu : il ne s’agit pas d’une jeune femme qui aurait récemment évoqué les harcèlements dont elle aurait été victime de la part d’un homme célèbre. Non, Eunice Ingham, née en 1889 est ce que l’on appelle une « physiothérapeute » qui fut l’assistante du Dr William Fitzgerald. Ce médecin américain avait observé (?) que lors de petites interventions chirurgicales, la douleur de ses patients était amoindrie si une pression était exercée sur leurs pieds : l’école américaine de la réflexologie était née. En effet, si Chinois et Egyptiens ont au temps jadis expérimenté cette médecine alternative et si deux médecins européens s’étaient déjà penchés sur la question au XVIème, c’est aux travaux de William Fitzgerald et d’Eunice Ingham que l’on doit l’essor de la réflexologie en occident. Après que le docteur Fitzgerald ait proposé une première cartographie des pieds et définit dix zones réflexes, reliant chaque zone pédestre à un organe ou une fonction physiologique, Eunice Ingham a proposé une approche bien plus minutieuse encore et fait naître une pratique à laquelle elle a aux Etats-Unis donné son nom.
De la sclérose en plaques au syndrome prémenstruel…
Schématiquement, les orteils représentent la tête, la voûte plantaire renvoie au système digestif et le talon héberge le nerf sciatique ! En outre, le pied gauche permet d’interagir avec les éléments situés à la gauche du corps (le cœur etc.) et inversement ! Grâce aux pressions exercées sur les pieds, il est donc possible d’envisager une très large action préventive ou curative (sic). Les troubles soignés par ces massages sont en effet pratiquement infinis, puisqu’ils vont du syndrome prémenstruel aux problèmes intestinaux en passant par la qualité de vie des patients en soins palliatifs ou les symptômes de la sclérose en plaques selon un inventaire à la Prévert présent sur le site réflexologie.fr.
Ecouter les pieds
Mais pour obtenir des résultats probants, il convient de s’astreindre à un petit rituel : avant un massage, il faut procéder à une « écoute des pieds », puis à la prise en main suivie d’un « déverrouillage articulaire, lissage et pétrissage » selon la formule de l’encyclopédie en ligne Wikipedia. Alors, le traitement à proprement parler peut commencer : on recherche des « petits cristaux », soit par lissage simple du pouce, soit par lissage avec pression soit en faisant la « chenille » (!) (des petites pressions rapides effectuées par la pulpe du pouce). Ces « cristaux » sont en effet le signe de « toxines accumulées dans les zones cibles ». Une fois ces dernières dispersées, un petit massage apaisant permet de clore la séance.
Derrière la réflexologie, un fétichisme ?
Sans surprise, la réflexologie n’est pas une discipline reconnue. Le site Réflexologie.fr affirme que trois pays l’ont cependant intégrée à leur système de soins : la Chine, mais aussi le Royaume-Uni et le Danemark. Dans les autres états, de nombreuses associations existent qui luttent pied à pied pour faire reconnaître cette pratique. Georges Tron, secrétaire d’Etat à la fonction publique jusqu’à hier, avait ainsi créé avec Pierre Popowski une Association pour une alternative en médecine qui promouvait en particulier la réflexologie. Les accusations portées aujourd’hui contre l’homme politique pour agression sexuelle jettent aujourd’hui un certain « discrédit » sur cette discipline ce que regrette évidemment Pierre Popowski. Peut-on cependant redouter que cette pratique ne puisse dans certaines circonstances être détournée ? Experte en réflexologie à Paris, Corinne Maréchal, interrogée par l’AFP l’exclut en rappelant que les massages sont effectués uniquement « avec le pouce, il n’y a aucun mouvement de caresse. Et cela s’arrête aux pieds ». Une explication qui ne convaincra pas ceux qui pourraient craindre que la pratique de la réflexologie ne masque dans certains cas un fétichisme du pied. Un mal qui serait très répandu et sur lequel le Jim reviendra demain dans ses colonnes, contraint par l’actualité, d’aborder des dimensions médicales, psychiatriques et psychanalytiques qu’il avait jusqu’alors largement ignorées. Le pied !
Aurélie Haroche
Publié le 30/05/2011
JIM.fr est réservé aux professionnels de santé. Ces derniers doivent être identifiés comme tels pour accéder à l’ensemble des pages du site. A titre exceptionnel, cette rubrique est accessible sans login et mot de passe. Toutefois, sur ces pages Pro et Société, les lecteurs non logués ne seront pas exposés à des publicités pharmaceutiques et devront s’identifier pour accéder aux autres rubriques médicales du site JIM.fr.
Paris, le lundi 30 mai 2011 – Petit quiz pour commencer du bon pied : qui est Eunice Ingham ? Perdu : il ne s’agit pas d’une jeune femme qui aurait récemment évoqué les harcèlements dont elle aurait été victime de la part d’un homme célèbre. Non, Eunice Ingham, née en 1889 est ce que l’on appelle une « physiothérapeute » qui fut l’assistante du Dr William Fitzgerald. Ce médecin américain avait observé (?) que lors de petites interventions chirurgicales, la douleur de ses patients était amoindrie si une pression était exercée sur leurs pieds : l’école américaine de la réflexologie était née. En effet, si Chinois et Egyptiens ont au temps jadis expérimenté cette médecine alternative et si deux médecins européens s’étaient déjà penchés sur la question au XVIème, c’est aux travaux de William Fitzgerald et d’Eunice Ingham que l’on doit l’essor de la réflexologie en occident. Après que le docteur Fitzgerald ait proposé une première cartographie des pieds et définit dix zones réflexes, reliant chaque zone pédestre à un organe ou une fonction physiologique, Eunice Ingham a proposé une approche bien plus minutieuse encore et fait naître une pratique à laquelle elle a aux Etats-Unis donné son nom.
De la sclérose en plaques au syndrome prémenstruel…
Schématiquement, les orteils représentent la tête, la voûte plantaire renvoie au système digestif et le talon héberge le nerf sciatique ! En outre, le pied gauche permet d’interagir avec les éléments situés à la gauche du corps (le cœur etc.) et inversement ! Grâce aux pressions exercées sur les pieds, il est donc possible d’envisager une très large action préventive ou curative (sic). Les troubles soignés par ces massages sont en effet pratiquement infinis, puisqu’ils vont du syndrome prémenstruel aux problèmes intestinaux en passant par la qualité de vie des patients en soins palliatifs ou les symptômes de la sclérose en plaques selon un inventaire à la Prévert présent sur le site réflexologie.fr.
Ecouter les pieds
Mais pour obtenir des résultats probants, il convient de s’astreindre à un petit rituel : avant un massage, il faut procéder à une « écoute des pieds », puis à la prise en main suivie d’un « déverrouillage articulaire, lissage et pétrissage » selon la formule de l’encyclopédie en ligne Wikipedia. Alors, le traitement à proprement parler peut commencer : on recherche des « petits cristaux », soit par lissage simple du pouce, soit par lissage avec pression soit en faisant la « chenille » (!) (des petites pressions rapides effectuées par la pulpe du pouce). Ces « cristaux » sont en effet le signe de « toxines accumulées dans les zones cibles ». Une fois ces dernières dispersées, un petit massage apaisant permet de clore la séance.
Derrière la réflexologie, un fétichisme ?
Sans surprise, la réflexologie n’est pas une discipline reconnue. Le site Réflexologie.fr affirme que trois pays l’ont cependant intégrée à leur système de soins : la Chine, mais aussi le Royaume-Uni et le Danemark. Dans les autres états, de nombreuses associations existent qui luttent pied à pied pour faire reconnaître cette pratique. Georges Tron, secrétaire d’Etat à la fonction publique jusqu’à hier, avait ainsi créé avec Pierre Popowski une Association pour une alternative en médecine qui promouvait en particulier la réflexologie. Les accusations portées aujourd’hui contre l’homme politique pour agression sexuelle jettent aujourd’hui un certain « discrédit » sur cette discipline ce que regrette évidemment Pierre Popowski. Peut-on cependant redouter que cette pratique ne puisse dans certaines circonstances être détournée ? Experte en réflexologie à Paris, Corinne Maréchal, interrogée par l’AFP l’exclut en rappelant que les massages sont effectués uniquement « avec le pouce, il n’y a aucun mouvement de caresse. Et cela s’arrête aux pieds ». Une explication qui ne convaincra pas ceux qui pourraient craindre que la pratique de la réflexologie ne masque dans certains cas un fétichisme du pied. Un mal qui serait très répandu et sur lequel le Jim reviendra demain dans ses colonnes, contraint par l’actualité, d’aborder des dimensions médicales, psychiatriques et psychanalytiques qu’il avait jusqu’alors largement ignorées. Le pied !
Aurélie Haroche
vendredi 27 mai 2011
mardi 24 mai 2011
jeudi 19 mai 2011
samedi 7 mai 2011
mercredi 4 mai 2011
samedi 30 avril 2011
mercredi 16 mars 2011
mardi 15 mars 2011
vendredi 11 mars 2011
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lundi 24 janvier 2011
samedi 22 janvier 2011
jeudi 13 janvier 2011
mercredi 12 janvier 2011
Les abeilles sont en train de disparaître
Sans les abeilles fécondant* (par la pollinisation) la plupart des fleurs qui donnent naissance aux fruits et graines de légumes indispensables à notre alimentation, comment allons-nous survivre ?
Imaginez : même dans les recoins les plus reculés, plus aucun fruits et légumes à des dizaines de km à la ronde (ou même des centaines, comme en Chine dans la région des pommiers !)
* les fleurs non fécondées avortent , quasiment plus de graines, et plus aucun fruits non plus...
M.-F.
Impressionnant! Pendant le week-end, un demi-million d'entre nous ont signé l'appel pour sauver les abeilles. Allons jusqu'à un million pour obtenir l'interdiction -- signez si ce n'est pas déjà fait, et faites suivre le message à tous
Chers amis en France
,
Les abeilles sont en train de disparaître et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les scientifiques mettent en cause des pesticides toxiques, mais la France vient d'autoriser la mise sur le marché de l'un de ces produits. Appelons-la ainsi que l'UE à interdire l'ensemble de ces produits pour éviter l'extinction des abeilles. Signez la pétition et faites suivre cet appel urgent:
Des milliards d'abeilles sont en train de mourir en silence, et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les abeilles ne font pas seulement du miel, elles sont une humble et géante force de travail, pollinisant 90% des plantes que nous cultivons.
De multiples études scientifiques mettent en cause un groupe de pesticides toxiques pour expliquer leur rapide disparition, et les populations d'abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits. Mais la France, sous la pression des puissantes industries chimiques, vient de renouveler l'autorisation de l'un de ces pesticides. Pour sauver les abeilles nous devons faire changer la position de notre gouvernement.
Nous n'avons pas de temps à perdre -- le débat fait rage quant aux mesures à prendre pour sauver ces espèces. Il ne s'agit pas seulement de sauver des abeilles, il s'agit de notre survie. Envoyons un appel gigantesque au gouvernement français, très influent sur la politique agricole européenne, pour faire interdire ces produits chimiques et sauver nos abeilles et notre alimentation. Signez la pétition urgente, et faites la suivre à tous, nous la remettrons au Ministre français de l'agriculture Bruno Le Maire et aux décideurs européens:
https://secure.avaaz.org/fr/france_save_the_bees/?vl
Les abeilles sont indispensables à la vie sur terre -- elles pollinisent chaque année les plantes et les cultures pour une valeur estimée à plus de 40 milliards de dollars, représentant plus d'un tiers de l'approvisionnement en nourriture dans beaucoup de pays. Sans aucune action immédiate pour les sauvegarder, beaucoup de nos de fruits, légumes et noix favoris pourraient disparaître de nos étals.
Ces dernières années ont été marquées par un profond et inquiétant déclin mondial des populations d'abeilles -- certaines espèces d'abeilles ont déjà disparu, et la semaine dernière nous avons appris que d'autres espèces aux Etats-Unis ne totalisent plus que 4% de leur population d'origine. Les scientifiques avancent plusieurs explications. Certaines études indiquent que le déclin est dû à une combinaison de facteurs incluant maladie, perte de l'habitat, et produits chimiques toxiques. Mais des recherches indépendantes à la pointe du sujet ont mise en avant de fortes preuves mettant en cause les pesticides du groupe des néonicotinoïdes. L'Italie, la Slovénie et même l'Allemagne, où est basé le principal fabriquant Bayer, ont interdit certains de ces produits. Mais Bayer, Syngenta et d'autres continuent d'exporter ce poison dans le monde. Et la France, pendant un temps fer de lance des interdictions, vient tout juste de renouveler pour un an l'autorisation commerciale d'un produit phare contenant cette substance toxique.
La question devient brûlante car de nouvelles études majeures ont confirmé l'étendue du problème. Si nous pouvons amener les décideurs français et européens à agir, d'autres dans le monde suivront. Cela ne sera pas facile. Une fuite révèle que l'Agence de Protection de l'Environnement des Etats-Unis avait connaissance des dangers de ces pesticides mais les a ignoré. Le document indique que le produit "hautement toxique" de Bayer représente "une préoccupation de risque majeur pour les insectes non ciblés [les abeilles]".
Nous devons faire entendre nos voix pour contrer la très forte influence des industriels sur les décideurs politques et les scientifiques en France, en Europe et aux Etats-Unis où ils financent les études et siègent dans les organes de régulation. Les vrais experts -- les apiculteurs et les agriculteurs -- demandent l'interdiction de ces pesticides mortels pour les abeilles, jusqu'à ce que, et seulement si de solides études indépendantes prouvent qu'ils sont sans danger. Soutenons-les dès à présent. Signez la pétition ci-dessous, et faites suivre cet email :
https://secure.avaaz.org/fr/france_save_the_bees/?vl
Nous ne pouvons plus laisser notre fragile chaîne alimentaire aux mains d'une recherche contrôlée par les entreprises de chimie et les organes de régulation que ces industriels soudoient. Bannir ce groupe de pesticides nous rapprochera d'un monde plus sûr pour nous-mêmes et pour les autres espèces que nous aimons et dont nous dépendons.
Avec espoir,
Alex, Alice, Iain, David et toute l'équipe d'Avaaz
PLUS D'INFORMATIONS
Abeilles: le ministère de l'Agriculture renouvelle l'autorisation du Cruiser, L'Humanité, 8 Décembre 2010
http://www.humanite.fr/08_12_2010-abeilles-le-ministère-de-lagriculture-renouvelle-lautorisation-du-cruiser-459571
L'UNAF dénonce le renouvellement illégal de l'autorisation du pesticide Cruiser, Communiqué du 9 Décembre 2010
http://www.avaaz.org/communique_unaf
Le futur des abeilles entre les mains du lobby des pesticides? Corporate Europe Observatory et Cordination Apicole Européenne, Novembre 2010
https://docs.google.com/viewer?url=http://bee-life.eu/medias/news/futur-fr.pdf
L'apiculture française s'organise, la lutte contre les pesticides au coeur de l'action, Actu-environnement, Février 2010:
http://www.actu-environnement.com/ae/news/apiculture_abeille_unaf_pesticides_9639.php4
Les élus signent une charte de soutien aux apiculteurs, La France Agricole, Mars 2010:
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/abeilles-pesticides-les-elus-signent-une-charte-de-soutien-25513.html
Document révélant la connaissance qu'avaient les autorités des Etats-Unis de la toxicité des pesticides (en anglais):
http://www.sfgate.com/cgi-bin/blogs/green/detail?entry_id=79910
--------------
Imaginez : même dans les recoins les plus reculés, plus aucun fruits et légumes à des dizaines de km à la ronde (ou même des centaines, comme en Chine dans la région des pommiers !)
* les fleurs non fécondées avortent , quasiment plus de graines, et plus aucun fruits non plus...
M.-F.
Impressionnant! Pendant le week-end, un demi-million d'entre nous ont signé l'appel pour sauver les abeilles. Allons jusqu'à un million pour obtenir l'interdiction -- signez si ce n'est pas déjà fait, et faites suivre le message à tous
Chers amis en France
,
Les abeilles sont en train de disparaître et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les scientifiques mettent en cause des pesticides toxiques, mais la France vient d'autoriser la mise sur le marché de l'un de ces produits. Appelons-la ainsi que l'UE à interdire l'ensemble de ces produits pour éviter l'extinction des abeilles. Signez la pétition et faites suivre cet appel urgent:
Des milliards d'abeilles sont en train de mourir en silence, et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les abeilles ne font pas seulement du miel, elles sont une humble et géante force de travail, pollinisant 90% des plantes que nous cultivons.
De multiples études scientifiques mettent en cause un groupe de pesticides toxiques pour expliquer leur rapide disparition, et les populations d'abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits. Mais la France, sous la pression des puissantes industries chimiques, vient de renouveler l'autorisation de l'un de ces pesticides. Pour sauver les abeilles nous devons faire changer la position de notre gouvernement.
Nous n'avons pas de temps à perdre -- le débat fait rage quant aux mesures à prendre pour sauver ces espèces. Il ne s'agit pas seulement de sauver des abeilles, il s'agit de notre survie. Envoyons un appel gigantesque au gouvernement français, très influent sur la politique agricole européenne, pour faire interdire ces produits chimiques et sauver nos abeilles et notre alimentation. Signez la pétition urgente, et faites la suivre à tous, nous la remettrons au Ministre français de l'agriculture Bruno Le Maire et aux décideurs européens:
https://secure.avaaz.org/fr/france_save_the_bees/?vl
Les abeilles sont indispensables à la vie sur terre -- elles pollinisent chaque année les plantes et les cultures pour une valeur estimée à plus de 40 milliards de dollars, représentant plus d'un tiers de l'approvisionnement en nourriture dans beaucoup de pays. Sans aucune action immédiate pour les sauvegarder, beaucoup de nos de fruits, légumes et noix favoris pourraient disparaître de nos étals.
Ces dernières années ont été marquées par un profond et inquiétant déclin mondial des populations d'abeilles -- certaines espèces d'abeilles ont déjà disparu, et la semaine dernière nous avons appris que d'autres espèces aux Etats-Unis ne totalisent plus que 4% de leur population d'origine. Les scientifiques avancent plusieurs explications. Certaines études indiquent que le déclin est dû à une combinaison de facteurs incluant maladie, perte de l'habitat, et produits chimiques toxiques. Mais des recherches indépendantes à la pointe du sujet ont mise en avant de fortes preuves mettant en cause les pesticides du groupe des néonicotinoïdes. L'Italie, la Slovénie et même l'Allemagne, où est basé le principal fabriquant Bayer, ont interdit certains de ces produits. Mais Bayer, Syngenta et d'autres continuent d'exporter ce poison dans le monde. Et la France, pendant un temps fer de lance des interdictions, vient tout juste de renouveler pour un an l'autorisation commerciale d'un produit phare contenant cette substance toxique.
La question devient brûlante car de nouvelles études majeures ont confirmé l'étendue du problème. Si nous pouvons amener les décideurs français et européens à agir, d'autres dans le monde suivront. Cela ne sera pas facile. Une fuite révèle que l'Agence de Protection de l'Environnement des Etats-Unis avait connaissance des dangers de ces pesticides mais les a ignoré. Le document indique que le produit "hautement toxique" de Bayer représente "une préoccupation de risque majeur pour les insectes non ciblés [les abeilles]".
Nous devons faire entendre nos voix pour contrer la très forte influence des industriels sur les décideurs politques et les scientifiques en France, en Europe et aux Etats-Unis où ils financent les études et siègent dans les organes de régulation. Les vrais experts -- les apiculteurs et les agriculteurs -- demandent l'interdiction de ces pesticides mortels pour les abeilles, jusqu'à ce que, et seulement si de solides études indépendantes prouvent qu'ils sont sans danger. Soutenons-les dès à présent. Signez la pétition ci-dessous, et faites suivre cet email :
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Nous ne pouvons plus laisser notre fragile chaîne alimentaire aux mains d'une recherche contrôlée par les entreprises de chimie et les organes de régulation que ces industriels soudoient. Bannir ce groupe de pesticides nous rapprochera d'un monde plus sûr pour nous-mêmes et pour les autres espèces que nous aimons et dont nous dépendons.
Avec espoir,
Alex, Alice, Iain, David et toute l'équipe d'Avaaz
PLUS D'INFORMATIONS
Abeilles: le ministère de l'Agriculture renouvelle l'autorisation du Cruiser, L'Humanité, 8 Décembre 2010
http://www.humanite.fr/08_12_2010-abeilles-le-ministère-de-lagriculture-renouvelle-lautorisation-du-cruiser-459571
L'UNAF dénonce le renouvellement illégal de l'autorisation du pesticide Cruiser, Communiqué du 9 Décembre 2010
http://www.avaaz.org/communique_unaf
Le futur des abeilles entre les mains du lobby des pesticides? Corporate Europe Observatory et Cordination Apicole Européenne, Novembre 2010
https://docs.google.com/viewer?url=http://bee-life.eu/medias/news/futur-fr.pdf
L'apiculture française s'organise, la lutte contre les pesticides au coeur de l'action, Actu-environnement, Février 2010:
http://www.actu-environnement.com/ae/news/apiculture_abeille_unaf_pesticides_9639.php4
Les élus signent une charte de soutien aux apiculteurs, La France Agricole, Mars 2010:
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/abeilles-pesticides-les-elus-signent-une-charte-de-soutien-25513.html
Document révélant la connaissance qu'avaient les autorités des Etats-Unis de la toxicité des pesticides (en anglais):
http://www.sfgate.com/cgi-bin/blogs/green/detail?entry_id=79910
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