Nombre total de pages vues
vendredi 24 juin 2011
samedi 18 juin 2011
Contre le cancer, mangeons moins de sucre…
Contre le cancer, mangeons moins de sucre…
Posté le 16/06/2011 par webmestreEnvoyer par mail
Mot-clés:SucreCancer
Une expérimentation menée chez des souris confirme qu’en modifiant notre alimentation en mangeant moins de sucre, on prévient à la fois les cancers et la progression des tumeurs. Autrement dit, nous disposons de quelques armes simples pour contrer les cancers, première cause de mortalité dans notre pays, juste devant les maladies cardiovasculaires.
L’expérience a consisté à soumettre deux groupes de souris génétiquement modifiées pour développer des tumeurs mammaires à deux sortes de régimes. Un régime classique de type occidental (55% de sucres, 23% de protéines, 22% de graisses) ou un régime pauvre en sucres et riche en protéines (15% de sucres, 55% de protéines, 26% de graisses).
Un an plus tard, les souris du premier groupe ont pris du poids et sont décédées d’un cancer mammaire dans 70% des cas, avant d’avoir atteint l’âge de deux ans, durée de vie normale pour une souris. En revanche, seules 30% des souris soumises au régime pauvre en sucre ont développé une tumeur mammaire et plus de 50% d’entre elles ont atteint l’âge de 2 ans, voire plus.
En quoi l’excès de sucre est-il néfaste ?
Les cellules tumorales se « nourrissent » de sucre. Les apports en sucre augmentent la glycémie et la sécrétion d’insuline, une hormone connue pour favoriser la croissance des cellules tumorales. Trop de sucre a aussi pour effet d’augmenter la prise de poids et l’inflammation, laquelle fait le lit des cancers. Enfin en mangeant moins de sucre, on améliore les performances du système immunitaire à lutter contre la progression des cellules cancéreuses.
L’alimentation anticancer en pratique
En pratique, il est important de diminuer la quantité de sucre, mais pas question de le remplacer par des apports supplémentaires en matières grasses. Certes, la viande rouge apporte des protéines, mais il est préférable de les rechercher dans les viandes blanches, peu grasses, les poissons (riches en oméga-3) et les laitages allégés. Augmenter la part des légumes, des céréales et des féculents est aussi un bon substitut des produits sucrés.
Au-delà de l’alimentation, l’activité physique et la lutte contre le stress sont aussi deux moyens efficaces qui contribuent à lutter contre le cancer… sans oublier l’arrêt du tabac et la limitation de l’alcool !
Ce n’est pas la peine d’attendre la réplication scientifique chez l’homme de cette étude menée sur des souris pour s’y mettre. Les preuves s’accumulent et vont toutes dans le même sens : notre mode de vie peut nous prémunir du cancer.
Source : HO V.W. et coll., Cancer Research, June 14, 2011; doi: 10.1158/0008-5472.CAN-10-3973.
Posté le 16/06/2011 par webmestreEnvoyer par mail
Mot-clés:SucreCancer
Une expérimentation menée chez des souris confirme qu’en modifiant notre alimentation en mangeant moins de sucre, on prévient à la fois les cancers et la progression des tumeurs. Autrement dit, nous disposons de quelques armes simples pour contrer les cancers, première cause de mortalité dans notre pays, juste devant les maladies cardiovasculaires.
L’expérience a consisté à soumettre deux groupes de souris génétiquement modifiées pour développer des tumeurs mammaires à deux sortes de régimes. Un régime classique de type occidental (55% de sucres, 23% de protéines, 22% de graisses) ou un régime pauvre en sucres et riche en protéines (15% de sucres, 55% de protéines, 26% de graisses).
Un an plus tard, les souris du premier groupe ont pris du poids et sont décédées d’un cancer mammaire dans 70% des cas, avant d’avoir atteint l’âge de deux ans, durée de vie normale pour une souris. En revanche, seules 30% des souris soumises au régime pauvre en sucre ont développé une tumeur mammaire et plus de 50% d’entre elles ont atteint l’âge de 2 ans, voire plus.
En quoi l’excès de sucre est-il néfaste ?
Les cellules tumorales se « nourrissent » de sucre. Les apports en sucre augmentent la glycémie et la sécrétion d’insuline, une hormone connue pour favoriser la croissance des cellules tumorales. Trop de sucre a aussi pour effet d’augmenter la prise de poids et l’inflammation, laquelle fait le lit des cancers. Enfin en mangeant moins de sucre, on améliore les performances du système immunitaire à lutter contre la progression des cellules cancéreuses.
L’alimentation anticancer en pratique
En pratique, il est important de diminuer la quantité de sucre, mais pas question de le remplacer par des apports supplémentaires en matières grasses. Certes, la viande rouge apporte des protéines, mais il est préférable de les rechercher dans les viandes blanches, peu grasses, les poissons (riches en oméga-3) et les laitages allégés. Augmenter la part des légumes, des céréales et des féculents est aussi un bon substitut des produits sucrés.
Au-delà de l’alimentation, l’activité physique et la lutte contre le stress sont aussi deux moyens efficaces qui contribuent à lutter contre le cancer… sans oublier l’arrêt du tabac et la limitation de l’alcool !
Ce n’est pas la peine d’attendre la réplication scientifique chez l’homme de cette étude menée sur des souris pour s’y mettre. Les preuves s’accumulent et vont toutes dans le même sens : notre mode de vie peut nous prémunir du cancer.
Source : HO V.W. et coll., Cancer Research, June 14, 2011; doi: 10.1158/0008-5472.CAN-10-3973.
vendredi 17 juin 2011
La scintigraphie cardiaque
Les examens de cardiologie
LA SCINTIGRAPHIE DU CŒUR
Réalisation pratique
Résultats
Indications
Publicité
Les récents progrès de l’électronique et de l’imagerie médicale permettent actuellement de mieux analyser la structure et la fonction du cœur.
La scintigraphie du cœur est un examen qui permet de très bien évaluer la fonction du muscle cardiaque, et donne des renseignements sur ses capacités de contraction.
En raison du coût élevé de cet appareil, sa disponibilité est assez limitée. Ainsi, il est souvent nécessaire d’aller dans une grande ville pour pouvoir bénéficier de cet examen.
Cet examen consiste à injecter par voie intra-veineuse un produit marqué par un élément radio-actif qui se fixe au niveau du cœur. Des radiographies sont alors réalisées à l’aide d’un appareil spécial.
Il s’agit d’un examen indolore, d’une durée moyenne de 15 à 30 minutes, qui ne présente pas de complication.
REALISATION PRATIQUE
Le malade est couché sur le dos sur une table dure, et l’appareil de radiologie est placé juste au-dessus.
Vue de l’appareil de scintigraphie du cœur.
Cet appareil est capable d’effectuer une rotation complète autour du corps.
Le produit radio-actif est injecté par voie intra-veineuse à l’aide d’une perfusion qui a été préalablement posée.
L’appareil de radiologie situé autour du malade va alors se déplacer autour du cœur. Des clichés radiologiques sont effectués.
Dans certains cas, le médecin radiologue doit réaliser dans un deuxième temps une nouvelle injection de produit radio-actif, 6 ou 24 heures plus tard. Cette procédure permet au médecin de comparer les radiographies entre la phase initiale et quelques heures plus tard.
Cet examen peu également être réalisé après une épreuve d’effort, de manière à visualiser les capacités d’irrigation du muscle du cœur lors d’un effort.
Insuffisance Cardiaque : Scintigraphie cardiaque
Insuffisance Cardiaque : Scintigraphie cardiaque
La scintigraphie myocardique d'effort est un examen qui permet de visualiser les cellules fonctionnelles de votre cœur. C'est un examen qui consiste à injecter dans une veine du bras un produit faiblement radioactif appelé thallium ou technétium qui va être absorbé par les cellules cardiaques vivantes qui sont convenablement irriguées par leurs artères nourricières. On prend ensuite des sortes de photographies avec des caméras spéciales appelées gamma caméras qui comptent en fait la radioactivité présente au niveau du cœur.
Plus il y a de radioactivité dans une zone plus il y a de cellules et plus la zone est de couleur rouge sur la photographie. Moins il y a de cellules plus la zone est bleue. Quand il n'y à pas de cellules dans une région donnée il n'y a pas de radioactivité et la région est donc en noir sur la photographie. Pour aider au repérage des zones altérées, la photographie représente de cœur sous différents angles ou coupes.
Au repos, l'on prendra une première photo qui montrera si il existe une zone où les cellules cardiaques sont mortes (infarctus, myocardite,…). Si c'est le cas l'on verra une zone où le produit radioactif n'est pas visible et qui apparaîtra en noir sur les photos. L'on fera ensuite d'autres clichés après un test d'effort et l'on verra alors si des zones " normales " au repos manquent d'oxygène à l'effort ( ils passent du rouge au repos au bleu à l'effort) ce qui traduit souvent un rétrécissement de l'artère nourricière. C'est cette différence qui orientera votre médecin et le médecin scintigraphiste. Cet examen n'est pas douloureux. Il peut vous fatiguer car il nécessite un test d'effort.
.Ce texte est destiné à informer les patients et leurs proches sur la technique et le déroulement de certains examens cardio vasculaires. En aucun cas il ne doit remplacer l'information du médecin vis à vis du patient en particulier concernant les effets secondaires des différents examens, et/ou pousser le patient à réaliser tel ou tel acte médical.
La scintigraphie myocardique d'effort est un examen qui permet de visualiser les cellules fonctionnelles de votre cœur. C'est un examen qui consiste à injecter dans une veine du bras un produit faiblement radioactif appelé thallium ou technétium qui va être absorbé par les cellules cardiaques vivantes qui sont convenablement irriguées par leurs artères nourricières. On prend ensuite des sortes de photographies avec des caméras spéciales appelées gamma caméras qui comptent en fait la radioactivité présente au niveau du cœur.
Plus il y a de radioactivité dans une zone plus il y a de cellules et plus la zone est de couleur rouge sur la photographie. Moins il y a de cellules plus la zone est bleue. Quand il n'y à pas de cellules dans une région donnée il n'y a pas de radioactivité et la région est donc en noir sur la photographie. Pour aider au repérage des zones altérées, la photographie représente de cœur sous différents angles ou coupes.
Au repos, l'on prendra une première photo qui montrera si il existe une zone où les cellules cardiaques sont mortes (infarctus, myocardite,…). Si c'est le cas l'on verra une zone où le produit radioactif n'est pas visible et qui apparaîtra en noir sur les photos. L'on fera ensuite d'autres clichés après un test d'effort et l'on verra alors si des zones " normales " au repos manquent d'oxygène à l'effort ( ils passent du rouge au repos au bleu à l'effort) ce qui traduit souvent un rétrécissement de l'artère nourricière. C'est cette différence qui orientera votre médecin et le médecin scintigraphiste. Cet examen n'est pas douloureux. Il peut vous fatiguer car il nécessite un test d'effort.
.Ce texte est destiné à informer les patients et leurs proches sur la technique et le déroulement de certains examens cardio vasculaires. En aucun cas il ne doit remplacer l'information du médecin vis à vis du patient en particulier concernant les effets secondaires des différents examens, et/ou pousser le patient à réaliser tel ou tel acte médical.
jeudi 16 juin 2011
mardi 14 juin 2011
Guerir.org : Cancer du sein : un espoir pour les femmes à haut risque
Guerir.org : Cancer du sein : un espoir pour les femmes à haut risque
Cancer du sein : un espoir pour les femmes à haut risquePosté le 14/06/2011 par webmestreEnvoyer par mail
Mot-clés:Aromasinecancer du sein
Selon les résultats de cette étude présentée lors du 47e congrès de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology)qui s’est déroulé du 3 au 7 juin 2011 à Chicago, les femmes à haut risque de cancer du sein pourraient peut-être un jour bénéficier d’un traitement préventif.
Ce traitement qui permet de réduire le risque de cancer du sein repose sur l’Aromasine® (exemestane), un inhibiteur de l’aromatase, qui agit comme un anti-estrogénique. Autrement dit, l’Aromasine® bloque la production de l’estrogène, hormone impliquée dans le développement des cancers du sein. Le tamoxifène et le raloxifène sont également des anti-estrogéniques, mais ils entraînent des effets indésirables, notamment en augmentant le risque de cancer de l’endomètre et d’embolie pulmonaire. D’où leur utilisation peu courante et uniquement en prévention des récidives de cancer du sein. En revanche, l’Aromasine® n’est pas associée à de telles réactions indésirables. Ce médicament a été testé chez 4.500 femmes ménopausées âgées en moyenne de 65 ans. Toutes présentaient un risque élevé de cancer du sein, qui a été réduit de 65% après traitement.
Cette belle preuve d’efficacité nécessite confirmation par d’autres études. Le problème avec l’Aromasine® est que son brevet expire d’ici un an… De quoi décourager les laboratoires à investir sur une molécule qui va bientôt tomber dans le domaine public.
En attendant, n’oubliez pas qu’il existe un mode de vie efficace en prévention du cancer du sein : arrêt du tabac, limitation de l’alcool, activité physique régulière, lutte contre le surpoids, le diabète et éviction des acides gras trans (matières grasses utilisées dans de nombreux produits industriels).
Source : Goss P.E. et coll., The New England Journal of Medicine, 4 juin 2011, DOI : 10.1056/NEJMe1106052.
Cancer du sein : un espoir pour les femmes à haut risquePosté le 14/06/2011 par webmestreEnvoyer par mail
Mot-clés:Aromasinecancer du sein
Selon les résultats de cette étude présentée lors du 47e congrès de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology)qui s’est déroulé du 3 au 7 juin 2011 à Chicago, les femmes à haut risque de cancer du sein pourraient peut-être un jour bénéficier d’un traitement préventif.
Ce traitement qui permet de réduire le risque de cancer du sein repose sur l’Aromasine® (exemestane), un inhibiteur de l’aromatase, qui agit comme un anti-estrogénique. Autrement dit, l’Aromasine® bloque la production de l’estrogène, hormone impliquée dans le développement des cancers du sein. Le tamoxifène et le raloxifène sont également des anti-estrogéniques, mais ils entraînent des effets indésirables, notamment en augmentant le risque de cancer de l’endomètre et d’embolie pulmonaire. D’où leur utilisation peu courante et uniquement en prévention des récidives de cancer du sein. En revanche, l’Aromasine® n’est pas associée à de telles réactions indésirables. Ce médicament a été testé chez 4.500 femmes ménopausées âgées en moyenne de 65 ans. Toutes présentaient un risque élevé de cancer du sein, qui a été réduit de 65% après traitement.
Cette belle preuve d’efficacité nécessite confirmation par d’autres études. Le problème avec l’Aromasine® est que son brevet expire d’ici un an… De quoi décourager les laboratoires à investir sur une molécule qui va bientôt tomber dans le domaine public.
En attendant, n’oubliez pas qu’il existe un mode de vie efficace en prévention du cancer du sein : arrêt du tabac, limitation de l’alcool, activité physique régulière, lutte contre le surpoids, le diabète et éviction des acides gras trans (matières grasses utilisées dans de nombreux produits industriels).
Source : Goss P.E. et coll., The New England Journal of Medicine, 4 juin 2011, DOI : 10.1056/NEJMe1106052.
lundi 13 juin 2011
dimanche 12 juin 2011
jeudi 9 juin 2011
lundi 6 juin 2011
Inscription à :
Articles (Atom)