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lundi 31 octobre 2011
samedi 29 octobre 2011
vendredi 28 octobre 2011
« L'aspirine préviendrait le cancer colo-rectal »
« L'aspirine préviendrait le cancer colo-rectal »
Le Figaro
Le Figaro indique en effet qu’une étude menée par le Pr John Burn (Institut de médecine génétique, université de Newcastle, Grande-Bretagne) et son équipe, publiée dans le Lancet, « démontre le rôle préventif de l'aspirine » chez des personnes atteintes du syndrome de Lynch, « une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque de cancer, notamment colo-rectal ».
Le journal explique que « sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l'aspirine et l'autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d'aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d'un tiers par rapport à ceux prenant un placebo ».
« Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo », précise le quotidien.
Le Figaro note qu’« en 2008, ces mêmes chercheurs n'avaient pas mis en évidence l'efficacité de l'aspirine dans cette étude. C'est en prolongeant la surveillance de ces patients ayant pris de l'aspirine pendant plus de 2 ans, qu'ils se sont rendus compte de l'effet préventif de l'aspirine ».
Les auteurs écrivent ainsi que « nos résultats, mis en perspectives avec d'autres recherches récentes, fournissent une base solide pour recommander l'aspirine en prévention systématique dans le syndrome de Lynch ».
Le Figaro relaie toutefois l’« optimisme prudent » du Dr David Malka, cancérologue digestif à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif), qui déclare : « C'est une étude qui pourrait ajouter une nouvelle arme à côté de la surveillance des patients par coloscopie ».
Le journal ajoute que « les spécialistes s'étonnent d'obtenir ce résultat alors que le nombre de polypes détectés par la coloscopie a été identique que les patients prennent de l'aspirine ou un placebo ».
Le quotidien s’interroge : « Ces résultats obtenus chez des patients à très haut risque, du fait de leur maladie génétique, peuvent-ils être extrapolés à d'autres catégories ? Quel est le rapport bénéfice/risque du traitement dans ces cas-là, du fait du risque hémorragique lié à l'aspirine ? ».
Le Figaro remarque que « pour l'instant, les résultats obtenus avec les faibles doses d'aspirine utilisées dans la prévention des récidives d'accidents cardio-vasculaires, généralement inférieures à 100 mg par jour, n'ont pas montré d'intérêt pour réduire le risque de cancer colo-rectal. En revanche, pour des patients ayant eu un cancer colorectal traité, des études ont bien montré un effet préventif mais modérée de l'aspirine ».
« Il est encore trop tôt pour oser une recommandation générale en dehors du syndrome de Lynch », conclut le journal.
Revue de presse rédigée par Laurent Frichet
Le Figaro
Le Figaro indique en effet qu’une étude menée par le Pr John Burn (Institut de médecine génétique, université de Newcastle, Grande-Bretagne) et son équipe, publiée dans le Lancet, « démontre le rôle préventif de l'aspirine » chez des personnes atteintes du syndrome de Lynch, « une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque de cancer, notamment colo-rectal ».
Le journal explique que « sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l'aspirine et l'autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d'aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d'un tiers par rapport à ceux prenant un placebo ».
« Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo », précise le quotidien.
Le Figaro note qu’« en 2008, ces mêmes chercheurs n'avaient pas mis en évidence l'efficacité de l'aspirine dans cette étude. C'est en prolongeant la surveillance de ces patients ayant pris de l'aspirine pendant plus de 2 ans, qu'ils se sont rendus compte de l'effet préventif de l'aspirine ».
Les auteurs écrivent ainsi que « nos résultats, mis en perspectives avec d'autres recherches récentes, fournissent une base solide pour recommander l'aspirine en prévention systématique dans le syndrome de Lynch ».
Le Figaro relaie toutefois l’« optimisme prudent » du Dr David Malka, cancérologue digestif à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif), qui déclare : « C'est une étude qui pourrait ajouter une nouvelle arme à côté de la surveillance des patients par coloscopie ».
Le journal ajoute que « les spécialistes s'étonnent d'obtenir ce résultat alors que le nombre de polypes détectés par la coloscopie a été identique que les patients prennent de l'aspirine ou un placebo ».
Le quotidien s’interroge : « Ces résultats obtenus chez des patients à très haut risque, du fait de leur maladie génétique, peuvent-ils être extrapolés à d'autres catégories ? Quel est le rapport bénéfice/risque du traitement dans ces cas-là, du fait du risque hémorragique lié à l'aspirine ? ».
Le Figaro remarque que « pour l'instant, les résultats obtenus avec les faibles doses d'aspirine utilisées dans la prévention des récidives d'accidents cardio-vasculaires, généralement inférieures à 100 mg par jour, n'ont pas montré d'intérêt pour réduire le risque de cancer colo-rectal. En revanche, pour des patients ayant eu un cancer colorectal traité, des études ont bien montré un effet préventif mais modérée de l'aspirine ».
« Il est encore trop tôt pour oser une recommandation générale en dehors du syndrome de Lynch », conclut le journal.
Revue de presse rédigée par Laurent Frichet
jeudi 27 octobre 2011
mercredi 26 octobre 2011
La vitamine D, déterminant de la masse et de la force musculaire ?
ACTUALITE MEDICALE
La vitamine D, déterminant de la masse et de la force musculaire ?
Publié le 20/10/2011
La sarcopénie est une perte progressive de la masse musculaire et de la force associée au vieillissement. Les personnes âgées présentent fréquemment une malnutrition, une anorexie et une diminution du taux de vitamine D. Récemment, il a été mis en évidence un rôle de la vitamine D dans le métabolisme musculaire lié à la présence de récepteurs à la vitamine D (VDR) dans le tissu musculaire squelettique et plusieurs études ont montré que l’expression des récepteurs VDR diminuait avec l’âge. Cependant, le lien entre niveaux de vitamine D et la masse musculaire ou la force reste mal connu.
Les auteurs de ce travail ont étudié les relations entre taux sérique de 25-hydroxyvitamine D (25 (OH) D), 1,25-dihydroxyvitamine D (1,25 (OH) 2D), hormone parathyroïde (PTH) et masse musculaire squelettique.
Trois cents onze hommes (âge moyen, 56 ans, 23-91 ans) et 356 femmes (âge moyen, 57 ans, 21-97 ans) tirés au hasard dans la population générale ont été inclus dans l’analyse.
La masse musculaire squelettique a été évaluée par absorptiométrie à rayons X et la force musculaire par la force de préhension et le moment de force isométrique lors de l'extension du genou).
Il n’existait aucune association entre taux sériques de 25 (OH) D ou de PTH et les mesures de la masse musculaire ou de la force, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Cependant, chez les sujets de moins de 65 ans, il y avait une association statistiquement significative entre un faible taux de 1,25 (OH) 2D et une faible masse musculaire chez les hommes et les femmes et un faible moment isométrique de l’extension du genou chez les femmes, après ajustement pour les facteurs confondants potentiels .
Des taux bas de 25 (OH) D ou des taux élevés de PTH ne semblent pas contribuer à la sarcopénie ou à la faiblesse musculaire chez l’adulte. Le lien entre une faible concentration sérique de 25 (OH) D et le risque de chute accru rapporté précédemment dans d'autres études peut être dû à des facteurs qui affectent la fonction neuromusculaire, plutôt que la force musculaire. L'association entre un taux faible de 1,25 (OH) 2D, une masse musculaire basse et un faible moment d’extension du genou, en particulier chez les sujets jeunes nécessite des explorations supplémentaires.
Dr Juliette Lasoudris Laloux
Marantes I et coll. Is vitamin D a determinant of muscle mass and strength? Journal of Bone and Mineral Research. Published en ligne le 13 septembre 2011
La vitamine D, déterminant de la masse et de la force musculaire ?
Publié le 20/10/2011
La sarcopénie est une perte progressive de la masse musculaire et de la force associée au vieillissement. Les personnes âgées présentent fréquemment une malnutrition, une anorexie et une diminution du taux de vitamine D. Récemment, il a été mis en évidence un rôle de la vitamine D dans le métabolisme musculaire lié à la présence de récepteurs à la vitamine D (VDR) dans le tissu musculaire squelettique et plusieurs études ont montré que l’expression des récepteurs VDR diminuait avec l’âge. Cependant, le lien entre niveaux de vitamine D et la masse musculaire ou la force reste mal connu.
Les auteurs de ce travail ont étudié les relations entre taux sérique de 25-hydroxyvitamine D (25 (OH) D), 1,25-dihydroxyvitamine D (1,25 (OH) 2D), hormone parathyroïde (PTH) et masse musculaire squelettique.
Trois cents onze hommes (âge moyen, 56 ans, 23-91 ans) et 356 femmes (âge moyen, 57 ans, 21-97 ans) tirés au hasard dans la population générale ont été inclus dans l’analyse.
La masse musculaire squelettique a été évaluée par absorptiométrie à rayons X et la force musculaire par la force de préhension et le moment de force isométrique lors de l'extension du genou).
Il n’existait aucune association entre taux sériques de 25 (OH) D ou de PTH et les mesures de la masse musculaire ou de la force, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Cependant, chez les sujets de moins de 65 ans, il y avait une association statistiquement significative entre un faible taux de 1,25 (OH) 2D et une faible masse musculaire chez les hommes et les femmes et un faible moment isométrique de l’extension du genou chez les femmes, après ajustement pour les facteurs confondants potentiels .
Des taux bas de 25 (OH) D ou des taux élevés de PTH ne semblent pas contribuer à la sarcopénie ou à la faiblesse musculaire chez l’adulte. Le lien entre une faible concentration sérique de 25 (OH) D et le risque de chute accru rapporté précédemment dans d'autres études peut être dû à des facteurs qui affectent la fonction neuromusculaire, plutôt que la force musculaire. L'association entre un taux faible de 1,25 (OH) 2D, une masse musculaire basse et un faible moment d’extension du genou, en particulier chez les sujets jeunes nécessite des explorations supplémentaires.
Dr Juliette Lasoudris Laloux
Marantes I et coll. Is vitamin D a determinant of muscle mass and strength? Journal of Bone and Mineral Research. Published en ligne le 13 septembre 2011
mardi 25 octobre 2011
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